Lomé, 18 déc. (ATOP) – Un séminaire préparatoire sur l’évaluation du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme du Togo, se tient du 16 au 19 décembre à Lomé.
Cette rencontre est organisée par le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo (CENTIF-TOGO) avec l’appui financier et technique du ministère de l’Economie et des Finances et le Groupe d’Action Financière (GAFI). Elle réunit les acteurs œuvrant dans la lutte contre ce fléau dans l’espace UEMOA.
L’objectif de ce séminaire est de permettre aux participants de fournir des informations sur l’engagement politique en faveur de la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) et d’examiner les principes qu’un pays évalué devrait garder à l’esprit tout au long du processus global. Ils relèveront également les menaces et les vulnérabilités de LBC/FT et après établiront un plan d’action pour corriger les manquements relevés.
Les participants plancheront sur le processus d’évaluation mutuelle ; des questions clés pour les pays en cours d’évaluation ; le risque, le contexte, les principes et les processus de la conformité technique et de l’efficacité. Ils discuteront également du rôle de l’organisme et de la finalisation de l’évaluation du LBC/FT. Des exercices pratiques seront faits pour mieux édifier l’assistance.
A l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de l’Economie et des Finances, M. Kossi Tofio a souhaité qu’à la fin de la formation, les acteurs nationaux de lutte prennent connaissance des nouvelles règles d’évaluation pour leur mise en œuvre. Cet exercice, selon lui, permettra au Togo de savoir le niveau de sa conformité aux normes internationales et le niveau d’efficacité du dispositif.
D’après le président du CENTIF/Togo, correspondant national du GIABA, Tchaa Bignossi Aquitème, la situation du Togo dans la lutte contre ce fléau a évolué positivement parce que les déclarations d’opérations suspectes se sont faites au niveau des banques, des institutions financières et se traitent normalement.
Selon la responsable de la Recherche, de la publication et de la documentation du GIABA, Mme Mariame Touré-Diagne, c’est un avantage pour les pays membres de comprendre ce que c’est que la vulnérabilité et les faiblesses pour pouvoir les corriger. Il sera également question d’organiser une assistance technique avec les partenaires du GIABA pour pouvoir améliorer le dispositif juridique et institutionnel du pays.