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Un syndicat d’enseignants du privé dénonce d’éventuelles mises en chômage technique dans leur secteur


  22 Avril      51        Société (45111),

 

Abidjan, 22 avr (AIP)- Le secrétaire général du Syndicat national des enseignants et des personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPPLACI), Camara Oumar, dénonce l’intention de fondateurs d’établissements de mettre leurs enseignants au chômage technique suite à la fermeture, depuis le 16 mars, des établissements pour cause de pandémie de coronavirus.

Lors d’un point presse, mercredi, Camara Oumar, a révélé que la fédération des fondateurs d’établissements a produit une circulaire stipulant que « tous les fondateurs incapables de supporter les charges salariales doivent utiliser la mise en chômage technique ».

Dans le contexte du coronavirus, la mise en chômage ou de suspension temporaire du contrat de travail et du salaire ne prévalent pas, parce qu’à son avis, le chômage technique s’explique par des difficultés économiques graves et des cas de force majeure comme une panne technique empêchant le travail.

Pour lui, les fondateurs ont déjà perçu plus de 95% des frais de scolarité tandis que l’Etat les exonère, pendant deux mois de paiement de loyer, d’électricité, d’eau, d’impôts et autorise l’ajournement du remboursement d’éventuels prêts bancaires.

« Les effets pervers de la fermeture des écoles ne sont pas dus à des difficultés quelconques mais à la pandémie et même en cas de maladie, le licenciement ne peut intervenir avant un délai de six mois à un an, et d’ailleurs aucun travailleur ivoirien ne peut être licencié tant que perdure le Covid 19, selon le code du travail », clarifie le syndicaliste.

En attendant, Camara Oumar plaide pour l’octroi d’une « aide exceptionnelle » de l’Etat aux personnels et enseignants permanents et vacataires des établissements privés laïcs, le blocage du paiement des frais d’écolage dus par l’Etat aux fondateurs. Il invite chaque enseignant à produire « urgemment » toute information permettant de calculer son salaire non encore payé, de ne délivrer aucune note ou moyenne du deuxième trimestre « jusqu’à ce que le ministère tranche le litige ».

(AIP)

aaa/tm

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