Dakar, 18 fév (APS) – Professeur Abdourahmane Thiam, enseignant à la Faculté des Sciences juridiques et politiques et chef du département de Sciences politiques de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a souligné l’importance pour les populations africaines et les jeunes en particulier d’être sensibilisés sur l’extrémisme violent.
‘’Les populations africaines ont besoin d’être sensibilisées face à l’extrémisme violent pour mieux se protéger, en particulier les jeunes’’, a-t-il déclaré dans une communication sur les ‘’enjeux et défis de la coopération sous régionale dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent en Afrique’’.
Il intervenait à l’occasion du cours inaugural de la 4ème promotion du Centre des Hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).
Face à la menace que constitue l’extrémisme violent, a-t-il estimé, ‘’la coopération reste la solution pour apporter des réponses pertinentes et efficientes’’.
Dans cette perspective, ‘’les acteurs doivent savoir et chercher quels sont les problèmes qui peuvent entrainer des situations d’insécurité’’.
Aussi, note-t-il que ‘’les gouvernants doivent vulgariser leurs actions’’. A ce propos, il prône ‘’une approche par le bas’’, ce qui suppose d’’’impliquer les populations dans les mécanismes de lutte et de prévention’’.
M. Thiam recommande également ‘’le dialogue interreligieux’’. C’est d’ailleurs là, dit-il, une particularité du Sénégal.
Il affirme que l’extrémisme violent n’épargne ‘’aucun pays’’ et qu’aucun Etat n’est en mesure de ‘’faire face’’ aux ‘’différentes menaces’’ et ‘’enjeux multiformes’’ qu’il charrie.
Ainsi, le professeur Thiam suggère de ‘’réduire les attaques terroristes avec des perspectives globales’’.
Il préconise entre autres des solutions à l’image de la stratégie de l’Union africaine pour le Sahel et du G5 Sahel.