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Une agroéconomiste appelle à repenser le système agricole sénégalais


  26 Avril      64        Agriculture (4120),

 

Dassilamé sérère, 26 avr (APS) – L’agroéconomiste Aïcha Fatimata Ndoye Niane, a appelé mardi à Dassilamé Sérère (Foundiougne, ouest), à repenser le système agricole sénégalais afin de garantir la sécurité alimentaire.

« Dans ce contexte d’insécurité alimentaire mondiale favorisée par la guerre entre l’Ukraine et la Russie, deux grands producteurs agricoles, associé aux changements climatiques et d’autres fléaux, le Sénégal doit repenser son système agricole pour garantir sa sécurité alimentaire », a dit Mme Niane.

Elle s’entretenait avec des journalistes au cours d’une visite de terrain effectuée sur des périmètres agricoles aménagés par le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS) à Némah Bah et Dassilamé Sérère, deux villages de la commune de Toubacouta.

« Aujourd’hui, dans notre pays, l’une des contraintes majeures du secteur agricole, est liée à la non maîtrise de l’eau’’, a-t-elle indiqué

« En venant ici à Dassilamé Sérère, on voit sur la route à perte de vue d’énormes superficies mises en valeur uniquement pendant l’hivernage du fait seulement de la contrainte de l’eau’’, a-t-elle souligné.

L’agroéconomiste a avancé que « la contrainte majeure que notre pays doit résoudre pour prétendre à une transformation réelle du secteur agricole, c’est vraiment d’assurer une bonne maîtrise de l’eau ».

« Ce serait le gage qui va nous mener vers la sécurité alimentaire dont la préoccupation est grandissante avec la guerre entre la Russie et l’Ukraine et d’autres fléaux’’, a assuré Mme Niane, par ailleurs chargée du suivi du projet PARIIS au niveau de la Banque mondiale (BM).

Selon elle, « on ne peut pas avoir une agriculture performante, si elle est seulement adossée à l’hivernage, à une durée de trois mois’’.

Elle a appelé les autorités étatiques à investir dans la maîtrise de l’eau pour produire et assurer la sécurité alimentaire au niveau national durant toute l’année.

Le coordonnateur régional du PARIIS, Aly Saleh Niang avait pris part à la visite ainsi que les représentants d’autres partenaires.

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