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Veillée d’armes à quelques heures du déconfinement progressif de la commune de la Gombe


  21 Avril      30        Securité (2979),

 

ambiance habituelle à certains endroits à la veille de la mise en application l’opération de « déconfinement » progressif annoncée par le gouverneur, Gentiny Ngobila, a constaté l’ACP, mardi, aux différents postes d’accès de cette municipalité.

Cette ambiance est notamment marquée par un flux de personnes déterminées à franchir la barrière de contrôle érigée par les éléments de la police nationale. Il s’agit principalement des agents des services publics et privés dont les installations sont situées dans la commune de Gombe, des employés domestiques, ceux des maisons commerciales, ainsi que des jeunes débrouillards appelés communément « Coopérants » et des enfants de la rue qui tentent de tromper la vigilance de la police pour revenir au centre-ville.

Il est également observé d’une part, un nombre important de voiture en stationnement dont les occupants s’apprêtent à se soumettre au contrôle de la police et, d’autre part, des personnes en file indienne s’exerçant aux mêmes exigences sécuritaires et sanitaires.

Cette situation est observée presqu’à tous les postes d’entrée et principalement sur l’avenue des Huileries, où les éléments de la police en faction ont renforcé les dispositions de contrôle avec le port obligatoire des masques de protection ainsi que l’équipe de riposte qui a multiplié le nombre des postes de lavage des mains et de contrôle de la température des passants.

A cet endroit précisément, l’ambiance est fortement agrémentée par les vendeurs occasionnels des masques locaux qu’ils écoulent à 500 et 1.000 FC la pièce. L’un des vendeurs interrogé a fait savoir que la demande est forte et la vente s’effectue à sa plus grande satisfaction car, a-t-il ajouté, dans la matinée il a pu écouler près d’une cinquantaine de masques.

Signalons que durant cette période de confinement de la commune de Gombe, l’Hôtel de ville de Kinshasa a effectué quelques travaux d’assainissement des espaces et artères de cette municipalité tels : l’entretien du marché central de Kinshasa et du boulevard du 30 juin et la désinfection de quelques bâtiments publics.

En ce qui concerne les communes non confinées, l’exécutif provincial a réaffirmé la mise en application stricte des mesures sanitaires et surtout le port obligatoire des masques  pour lesquels des ordres précis ont été donnés aux éléments de la police et des FARDC en vue d’en assurer le respect.

La confection des masques artisanaux dans plusieurs maisons de couture à Kinshasa

Plusieurs maisons de couture à Kinshasa ont procédé à la fabrication des masques artisanaux en vue de respecter les mesures prises par les autorités sur le port obligatoire des masques pour se protéger contre le COVID-19.

Selon Nathalie Mbumba, une des couturières de la commune de Ngaliema, cette décision prise par les autorités est une des meilleures solutions pour se protéger contre cette pandémie.

« Nous recevons beaucoup de clients qui viennent s’approvisionner », a-t-elle reconnu. Elle a profité de cette occasion pour faire appel à la population kinoise de respecter cette mesure du port des masques.

En effet, la confection des cache-nez en tissu de pagne dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie à Coronavirus est  devenue une activité lucrative pour les couturières et couturiers, a constaté l’ACP dans les communes de N’djili et de Kimbanseke.

Ces artisans n’ont pas attendu l’effectivité de la mesure du port obligatoire des masques qui intervient le 22 avril courant, pour se mettre à l’ouvrage dans la confection de ces cache-nez.

Chacun les produit en quantité commerciale au regard de la demande croissante et des petits vendeurs ambulants sont postés aux coins des avenues et des points de vente occasionnels pour écouler ce produit raffolé pour la circonstance par les Kinois.

Ces deniers crient à tue-tête pour attirer le plus grand nombre des clients prêts à acheter au prix variant entre 300 et 500 FC.

De l’exagération dans le port obligatoire des masques de protection

Par ailleurs, il y a lieu de noter que la mesure portant port obligatoire des masques de protection a permis à certaines maisons de couture de trouver un marché propice pour la confection desdits masques. En effet, la plupart de couturiers ont trouvé une opportunité au lieu de se tourner les pouces à longueur des journées.

En outre, une poignée de la population a opté pour l’utilisation de soutien-gorge comme masque de protection contre le Coronavirus, a constaté l’ACP, lundi, dans la commune de N’djili. Certaines personnes estiment que le masque de protection se vend à un prix exorbitant, soulignant que le soutien-gorge​ revient à vil prix.

Le port obligatoire des masques très suivi à Kinshasa

La décision du port obligatoire des masques dans les lieux publics a été très suivie dans plusieurs quartiers de la ville de Kinshasa a constaté, lundi, l’ACP lors d’une ronde dans la capitale.

Selon Dieu Ngangié, conducteur de taxi moto dans la commune de Kalamu, le port de masque obligatoire dans les lieux publics est le meilleur moyen d’éviter la propagation du COVID-19 dans une ville comme Kinshasa, où la majorité des gens emprunte le transport en commun.

Au quartier Kalamu où plusieurs habitants ont salué cette décision,  un frange des habitants dudit quartier ont déploré la surenchère des vendeurs des masques artisanaux réutilisables et ont plaidé pour la prise en compte du faible pouvoir d’achat de la population

A Kasa-Vubu, le port des masques une exigence dans les restaurants de fortune les « Malewa »

Le port des masques cache-nez dans les restaurants de fortune appelés communément « Malewa » est exigé dans la commune de Kasa-Vubu, a confié Mme Nadège Mabulu, tenancière d’un « Malewa », au cours d’un entretien avec l’ACP.

Selon elle, l’accès à son restaurant est conditionné par le port de ce masque, une façon de respecter les instructions édictées par l’autorité urbaine qui recommande le port obligatoire des masques en milieu public en vue de se protéger et de protéger les autres contre la pandémie de COVID-19.

Ngiri Ngiri : le port de masques bien accueilli au sein de la population

Près de la moitié de la population de Ngiri Ngiri respectent le port des masques tel que recommandé par les autorités compétentes, surtout dans le transport en commun, a constaté l’ACP.

Il y a lieu de signaler qu’au regard d’une forte demande de cet article, il devient quasi introuvable dans des pharmacies et pour palier à cette rareté la population fait maintenant recours aux masques en tissus auprès des couturiers qui les vendent actuellement à 2.000 ou 3.000 FC. ACP/CL/MPK

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