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Vers l’élaboration d’une Charte africaine de la réduction des risques en santé fondée sur une vision multipartite (Déclaration de Marrakech)


  19 Novembre      61        Santé (15315),

 

Marrakech, 18/11/2022 (MAP) – Les participants à la 1ère Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ont préconisé, vendredi à Marrakech à l’issue des travaux de ce conclave, l’élaboration d’une Charte africaine de la réduction des risques en santé, fondée sur une vision multipartite, en tant que démarche essentielle à la transformation souveraine des systèmes de santé dans un environnement africain qui privilégie la solidarité et la coopération au service de la sécurité sanitaire de toutes les citoyennes et de tous les citoyens du Continent.

Les 800 participants à ce conclave, qui a réuni trois jours durant, des décideurs, experts, spécialistes et professionnels africains et internationaux, ont également appelé à la promotion et au renforcement des systèmes de santé sur le continent africain, en adoptant une approche de réduction des risques.

Ils ont aussi recommandé l’amélioration des conditions de vie quotidiennes de toutes les citoyennes et de tous les citoyens, à travers l’amélioration de l’environnement dans lequel les individus naissent, grandissent, vivent et vieillissent, et ce, grâce à la transformation des systèmes de santé, à des stratégies éthiques de réduction des risques et à des innovations en matière de réduction des risques pour les risques sanitaires connus, lit-on dans la Déclaration de Marrakech ayant sanctionné les travaux de cette grande messe du monde de la santé africaine et d’ailleurs.

Ils ont aussi plaidé en faveur du développement des politiques de soins de santé en Afrique, axées sur une couverture médicale universelle au patient-citoyen, et du respect de l’accès équitable à des soins de santé de qualité en tant que droit humain fondamental, mettant l’accent sur l’importance de promouvoir les mécanismes de protection sociale et de garantir l’accès à des services de santé essentiels, de qualité et abordables, y compris les médicaments pharmaceutiques et les médecines traditionnelles et naturelles.

Dans leurs recommandations, les conférenciers ont insisté sur la nécessité de présenter les stratégies de riposte face à l’épidémie de Covid-19, d’en tirer les enseignements à même de servir d’exemples pour la mise en œuvre d’un système de soins de santé efficace, collaboratif et résilient en Afrique.

Ils ont aussi relevé l’impératif d’accélérer la mise en œuvre de la vision et de la stratégie des soins de santé primaires, de développer la télémédecine et l’utilisation de la santé numérique pour atteindre les populations isolées et vulnérables, et d’améliorer l’accès à des soins en psychiatrie et en santé mentale de qualité, en phase avec le développement des connaissances et des traitements, et les besoins spécifiques des patients liés à leur âge, leur condition socio-économique, leur environnement et leur vulnérabilité.

Les participants à ce conclave ont, d’autre part, recommandé de reconnaître les addictions, avec ou sans substance, comme des maladies éligibles à des soins remboursables, insistant sur la nécessité de promouvoir l’éducation à un mode de vie plus sain, dont l’activité physique, une alimentation saine et des choix de vie à moindre risque, et d’accroître le financement de la santé en recourant à des mécanismes de financement novateurs et durables, notamment des partenariats public-privé, augmenter l’affectation des ressources nationales et se féliciter de la solidarité mondiale.

Ils ont, en outre, mis l’accent sur la promotion du cannabis médical comme nouveau traitement contrôlé pour des symptômes et des maladies spécifiques, et sur l’établissement des principes directeurs éthiques pour réglementer le cannabis médical afin d’en faire une mesure de réduction des risques.

Recommandant de reconnaître que la santé numérique offre la possibilité de développer et de renforcer les systèmes de santé africains en supprimant les obstacles que sont le coût, l’accessibilité ou la qualité insuffisante des soins, tout en élargissant la gamme des services fournis, notamment dans les régions où les infrastructures et le personnel médical sont rares ou inexistants, les participants ont préconisé de tenir une conférence annuelle pour garantir la poursuite et l’accélération des efforts en vue d’améliorer la couverture médicale universelle pour toutes et pour tous sur le continent africain.

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