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 Vers une reprise de la desserte des aéroports d’Impfondo, Ouesso et Sibiti


  30 Novembre      147        Economie (20806), transport (597),

 

Brazzaville, 30 NOV (ACI) – Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, M. Honoré Sayi, a informé, récemment à Brazzaville, les sénateurs, de la reprise dans les prochains jours du trafic aérien dans les aéroports d’Impfondo, Ouesso,  Sibiti, Dolisie, Ewo et d’Owando.

Il a fait cette annonce lors de la séance des questions orales avec débat au Sénat. A cette occasion, M. Sayi a fait savoir que la desserte se fera avec la compagnie aérienne de Trans air Congo (Tac).

Répondant à la question sur la reprise des activités de la compagnie aérienne Nouvel air Congo, il a indiqué que celle-ci est confrontée à une situation juridique. En effet, elle répond à deux statuts particuliers, à savoir le  statut de société d’État à partir de la déclaration du 22 août 2007 et celle de société anonyme avec le registre du 29 janvier 2008.

Sur le plan financier, la société Nouvel air Congo a une créance de trésorerie de 57 millions qui ne sont pas payés. Outre cette créance, cette société a des dettes sociales, fiscales et d’exploitation.

Concernant les dettes d’exploitation, elle doit  636 millions FCfa à la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc) kérosène, 88 millions FCfa à la société Aéroports du Congo  (Aérco), 910 millions FCfa à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), 15 millions FCfa à Congo handling, 97 millions FCfa à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Congo (Anac) et 54 millions  FCfa  aux fournisseurs et diverses.

Selon M. Sayi, la reprise des activités de cette compagnie dépend de la situation statutaire de la société, sa certification, la paie des assurances ainsi que l’amélioration des conditions techniques, afin d’assurer la navigabilité des aéronefs et procéder à la régularisation des équipages après leur recyclage.

A cet effet, il a souligné la nécessité de mettre en place un plan de conservation, d’élaborer un plan de relance de la compagnie et d’assurer leur suivi et de trouver des financements et d’ouvrir le capital à des éventuelles investisseurs, en vue de créer une société en corrélation soit avec Ecair ou d’autres partenaires pour assurer la navigabilité.

La compagnie aérienne Nouvel Air Congo a été créée en 2008 par le gouvernement congolais et la société Allegiance, rappelle-t-on.

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