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Vers une stratégie nationale de réhabilitation des habitats et de réintroduction de la faune


  27 Janvier      46        Environnement/Eaux/Forêts (6464),

 

Dakar, 25 jan (APS) – Le Sénégal veut se doter d’une stratégie nationale de réhabilitation des habitats et de réintroduction de la faune dans l’optique de réhabiliter les espèces disparues ou en voie d’extinction dans leurs habitats naturels, a indiqué vendredi le directeur des parcs nationaux, colonel Abdoulaye Diop.

« La Direction des parcs nationaux, dans sa politique de mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique, a très tôt pris conscience de la nécessité de mettre en place des aires protégées pour sauvegarder les ressources biologiques encore existantes », a fait valoir le colonel Diop.

Il s’exprimait, vendredi, à Dakar, au cours d’un atelier de restitution de l’évaluation des programmes de restauration des habitats, de transfert et de gestion rapprochée de la faune au Sénégal.

La Direction des parcs nationaux mène en autres activités la réhabilitation des espèces de faune disparues ou en voie d’extinction dans leurs habitats naturels et assure la coordination de la mise en œuvre des conventions internationales relatives à la conservation de la biodiversité, a-t-il souligné.

A propos de la stratégie nationale, il a expliqué que dans des situations d’épidémies, des stocks éparpillés à travers le pays peuvent servir comme solution de rechange pour remplacer certaines espèces.

« Les forêts classées se dégradent, et sous prétexte de la réintroduction de la faune, on met la clôture. Cela permet à l’habitat de se reconstruire et on crée des opportunités de valorisation économique au profit des communautés et du secteur privé », a expliqué le colonel Diop.

Il a fait état d’une croissance du nombre de réserves communautaires, les populations rurales ayant d’après lui compris qu’elles peuvent contribuer au développement de leur localité et de façon durable lorsque sont également mises en place des aires protégées.

« On peut, à travers les ressources disponibles, travailler avec ces communautés moyennant le respect de certaines [règles] techniques, déontologiques pour faire régénérer les ressources fauniques au niveau de leur terroir », a fait remarquer le colonel Abdoulaye Diop.

Pour cette raison, elles pourront, dit-il, procéder à différentes formes de valorisation de cette faune.

Evoquant la participation du secteur privé dans la conservation de la faune, M. Diop s’y est dit favorable, affirmant que l’Etat ne peut pas tout faire.

« L’Etat a créé les opportunités de valorisation, il reste aux investisseurs de les fructifier pour soulager les autorités dans la conservation », a lancé le directeur des parcs nationaux.

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