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Vingt millions FCFA du PAREM à 250 ménages de la commune de Ndiaganiao


  29 Avril      82        Développement humain (278), Société (44866),

 

Ndiaganiao (Mbour), 29 avr (APS) – Le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants a distribué vendredi une enveloppe de 20 millions de francs CFA à 250 ménages et personnes vulnérables de la commune de Ndiaganiao, dans le département de Mbour.

Ce geste entre dans le cadre du Projet d’appui à la résilience des ménages et groupes vulnérables au COVID-19 (PAREM), a constaté l’APS.

Cette enveloppe fait partie d’un premier décaissement de 100 millions de francs CFA destinés à 20 communes du Sénégal, dont celles de Popenguine-Ndayane, Fandène, Grand-Dakar et Ndiaganiao, a expliqué Awa Wade Sow, la coordonnatrice du PAREM.

La remise de cette enveloppe a eu lieu au cours d’une cérémonie officielle, en présence de Rokhaya Ciss Diouf, sous-préfet de l’arrondissement de Fissel-Mbadaane, de la coordonnatrice du PAREM et de personnalités coutumières, religieuses et politiques de la localité.

« Il fallait former d’abord les potentiels bénéficiaires pour qu’ils comprennent les tenants et les aboutissants de ce programme et maîtrisent tout le processus », a expliqué Awa Wade Sow.

Elle souligne que les bénéficiaires ont été organisés en réseau avant même d’être financés.

Selon Mme Sow, l’argent de chaque ménage bénéficiaire est remis à la conjointe sous forme de « bourse économique », pour lui permettre de mener des activités génératrices de revenus, surtout les femmes vivant avec un handicap.

« Nous, nous donnons des bourses économiques qui permettent à la femme de travailler et de mener des activités génératrices de revenus. La bourse RNU (Registre national unique) est un filet productif. La bourse sociale permet de prendre en charge la scolarité et la santé des enfants », a-t-elle précisé.

La coordonnatrice du PAREM assure que les bénéficiaires de ces fonds ne payeront aucun intérêt.

Selon elle, la seule exigence qui est attendue d’eux, c’est d’épargner. « Par exemple, si on reçoit cent mille francs CFA, on doit épargner dix mille francs CFA, à la fin de son activité, au bout de quatre mois », a-t-elle indiqué.

Le maire de la commune de Ndiaganiao, Téning Sène, dit accueillir le PAREM « avec grande joie et fierté ».

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