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2021, UNE ANNÉE MARQUÉE PAR LA DISPARITION D’ICÔNES DU SPORT NATIONAL


  28 Décembre      37        Sport (7837),

   

Dakar, 27 déc (APS) – Le sport sénégalais a vécu une année 2021 particulièrement difficile, avec des résultats mitigés lors des compétitions phares et une série de décès d’icônes du sport national.

Le monde de la lutte pleure encore les disparitions de Mbaye Gueye, le premier Tigre de Fass, en août, et Mamadou Sakho dit Double Less, un mois plus tard.

Deux anciennes stars de la lutte avec frappe, une discipline de ‘’chez nous’’, qui ont marqué leur période de gloire mais aussi bien après.

Le premier Tigre de Fass, connu pour sa bravoure et son franc parler, a dirigé pendant sa retraite l’écurie de Fass en tant qu’entraîneur.

Par sa connaissance du sport en général et de la lutte, en particulier, et son franc-parler, ses avis étaient courus par la presse spécialisée.

Après avoir régné sur la lutte avec frappe, Double Less a été l’entraîneur et le conseiller de ses enfants Balla Gaye 2 et Sa Thiès devenus de grands champions dans cette discipline.

Si le cadet traverse une passe difficile, l’aîné qui a vécu traversée du désert consécutive à deux défaites concédées contre Bombardier et Eumeu Sène, est en passe de redorer son blason après sa victoire contre Modou Lô.

Avec le retour des compétitions après une période de suspension due au Covid-19, Balla Gaye 2 peut se targuer de compter jusqu’à quatre contrats sous le bras pour la saison 2021-2022.

Toujours à la page nécrologie, le sport a été endeuillé par les décès des anciens sélectionneurs, Joseph Koto (14 octobre) et Lamine Dieng (7 décembre) et de l’ancien directeur technique national, Lamine Diack.

S’il a été responsable du staff technique des Lions à la CAN 1968, Lamine Diack est surtout connu pour avoir dirigé pendant 16 ans l’IAAF (Fédération internationale d’athlétisme) de 1999 à 2015.

Cette trajectoire lisse, a été bouleversée par son placement en résidence surveillée en France en novembre 2015, pour des accusations de corruption et d’abus de confiance.

En septembre 2020, il a été condamné, à Paris, à quatre ans de prison, dont deux ferme, ‘’pour son implication dans un réseau de corruption voué à cacher des cas de dopage en Russie’’.

Il a été aussi reconnu ‘’coupable de corruption active et passive, ainsi que d’abus de confiance et a été condamné à une amende maximale de 500 000 euros’’.

Malgré le pourvoi en appel de cette condamnation, il est resté en résidence surveillée en France jusqu’au paiement de l’amende par le Jaraaf, un club qu’il a dirigé pendant plusieurs années.

Il est rentré à Dakar en mai dernier avant son décès en début décembre à son domicile de Mermoz.

En football, l’ancien ministre des sports et ancien maire de Dakar, est connu pour avoir mis en pratique la réforme en 1969 qui porte son nom. Elle a donné lieu au regroupement de plusieurs entités sportives, pour en faire de plus grands ensemble.

Du point de vue des résultats sportifs, seul le beach soccer a brillé en décrochant un 6-ème titre africain lors de la CAN tenue à Saly Portudal au mois de mai. De plus, il a accroché à son palmarès le titre de demi-finaliste mondial en août dernier lors de la coupe du monde en Russie.

Dans les autres disciplines, les résultats ont été largement en deçà des attentes notamment lors de l’Afrobasket masculin et féminin.

Chez les hommes alors qu’on attendait un nouveau titre, les coéquipiers de Gorgui Sy Dieng se loupent lors de la demi-finale contre la Côte d’Ivoire (65-75) avant de se parer de bronze devant le Cap Vert.

Chez les Lionnes, c’est la grande glissade. De finaliste en 2020 à Dakar, elles passent à la 4-ème place africaine à Yaoundé (Cameroun) en septembre dernier en perdant aussi bien en demi-finales que lors du match de classement.

Si personne n’est surpris du zéro pointé lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020 reporté en août 2021, le karaté n’a pu faire que quelques éclaircis au Caire (Egypte) avec une médaille d’or, 3 argent et 6 bronze.

L’unique titre décroché a été l’œuvre du junior Talla Razakh Ndiaye.

En judo, Mbagnick Ndiaye a perdu son titre de champion d’Afrique chez les lourds. Dans le même temps, le taekwondo qui recevait à domicile n’a récolté qu’un seul bronze en mai dernier.

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