- FAAPA ENG - http://www.faapa.info/en -

Le globe-trotteur marocain Yassine Ghallam arrive au Kenya après avoir réalisé son grand rêve de gravir le Kilimandjaro

Rabat, 20/02/2019 (MAP)- Yassine Ghallam, le globe-trotteur marocain parcourant l’Afrique depuis Janvier 2017, est arrivé à Nairobi après un passage en Tanzanie où il a pu réaliser son grand rêve de gravir le mont Kilimandjaro.

«Je suis comblé et fier d’avoir réalisé ce rêve qui me caressait depuis longtemps. Je me sens dans les nuages», a confié à la MAP Ghallam qui n’a pas caché sa joie d’avoir atteint ce stade de son long périple qui lui a permis de découvrir les secrets et les merveilles de l’Afrique.

«J’ai gravi le mont Kilimandjaro en deux jours et 4 heures, en portant sur mon épaule mon inséparable vélo que je considère comme mon compagnon de route et aussi mon confident», s’est-il réjoui.

«Il m’arrive parfois de lui parler pour surmonter la solitude mais aussi la fatigue», a souligné cet aventurier qui a été reçu à son arrivée à Nairobi par l’ambassadeur du Maroc au Kenya, M. El Mokhtar Ghambou.

«Mon périple m’a permis surtout d’aller à la rencontre des gens et de savourer des expériences humaines et enrichissantes que je n’aurai jamais l’occasion de vivre», souligne cet homme de 32 ans qui dit avoir perdu du poids pendant son long voyage mais jamais sa volonté d’aller de l’avant et jusqu’au bout de ses limites.

«Je crois toujours en moi et en mes capacités. On ne vit qu’une seule fois et ma vie n’a eu de sens que lorsque j’ai commencé ce périple à la fois instructif et constructif», a-t-il soutenu.

Ghallam avance qu’il ne connait pas la peur et qu’il a appris à bien gérer des situations de crise comme ce fut le cas à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana où il a été abordé par deux gars armés de kalachnikovs.

«Je ne peux dire que je n’ai pas connu la peur mais j’ai su comment gérer des situations qui donnent des sueurs froides. Cet état d’esprit m’a donné des ailes et me procure toute l’énergie pour avancer toujours», a-t-il dit.

Ce technicien en électromécanique qui s’est lancé le grand défi de faire le tour du monde en six ans, a fait tous les métiers possibles pour se procurer de l’argent le long de son parcours.

Entre réparateur de machines, chef d’un chantier de construction, boxeur ou simple joueur aux bras de fer, Ghallam ne lésine pas devant les moyens pour se procurer quelques dollars qui lui permettront de financer son long parcours, dont il tient à immortaliser chaque instant et chaque région.

«Je consigne dans mon ordinateur toutes les expériences et les étapes de mon périple» a confié Ghallam dans un parfait anglais qu’il a appris le long de son chemin.

Interrogé par la MAP sur ses futurs projets, Ghallam tout confiant avance qu’il entamera dès demain jeudi la prochaine étape qui le mènera en Ethiopie, Soudan puis en Egypte où il espère vivement rencontrer la sélection marocaine de football lors de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN2019).

Après l’Afrique, il attaquera l’Asie avant de finir son périple en Amérique. En attendant, il dit avoir vécu jusqu’ici des expériences humaines enrichissantes, même si certaines rencontres lui ont donné des sueurs froides.

Dans une allocution de circonstance, l’ambassadeur du Maroc à Nairobi a félicité Ghallam pour son exploit qui constitue une fierté pour tous les Marocains et un exemple de témérité et de grande volonté à suivre par tous les jeunes aspirant à s’affirmer.