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PROMOTION D’UNE ECONOMIE BLEUE CREATRICE D’EMPLOIS ET D’OPPORTUNITES DE DEVELOPPEMENT DURABLE: LE CLUSTER MARITIME D’AFRIQUE FRANCOPHONE VOIT LE JOUR A LOME

Lomé, 21 mars (ATOP) – Le Cluster maritime d’Afrique francophone (CMAF) a été porté sur les fonts baptismaux à l’issue de son assemblée générale constitutive tenue le mercredi 20 mars au siège du Bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation international de la francophonie (BRAO-OIF) à Lomé.
Le CMAF a pour vocation d’offrir aux acteurs francophones du domaine maritime un espace d’échange et de coordination pour promouvoir dans la région une économie bleue responsable, créatrice d’emplois et d’opportunités de développement durable. Basé à Lomé, il va réunir les professionnels du secteur maritime de vingt-un pays.
Cette première réunion a permis aux membres fondateurs venus du Sénégal, du Niger, du Bénin, du Cameroun, du Gabon et du Togo d’adopter les statuts de ce regroupement, de mettre en place les organes de pilotage  et d’élire le bureau du conseil d’administration. Ce bureau est présidé  par le Togolais Charles Kokouvi Gafan pour un mandat de trois ans renouvelable. Ces assises  ont également permis d’adopter un projet de convention de partenariat entre le CMAF et le Cluster maritime français et de débattre des prochaines activités de cette jeune structure.
La création du CMAF répond au besoin des professionnels du secteur maritime d’unir leurs forces, de mutualiser leurs ressources et de s’appuyer sur leurs « diverses et multiples » expériences pour relever ensemble les défis « grands et variés » qui les attendent. Il s’agit, entre autres, du développement des activités maritimes, la création d’un vaste réseau afin de promouvoir l’économie maritime, le dynamisme de l’excellence du réseau et des membres.  Un autre défi pour le  CMAF est de rendre disponible les données pertinentes de l’économie maritime afin de mieux orienter ses prises de décision. Les professionnels du secteur maritime sont aussi convaincus qu’en étant ensemble ils pourront être plus forts, plus influents et pourront mieux défendre l’intérêt général et l’économie maritime. Aussi, se propose-t-ils de favoriser les rencontres, les échanges et les partages.
Le président du conseil d’administration a témoigné sa reconnaissance à ses collègues pour la confiance placée en lui, promettant de travailler pour la mériter. Pour M. Gafan, son bureau abordera les missions qui leurs ont été confiées dans une « grande » sérénité car le regroupement  regorge des gens passionnés par la mer et déterminés à apporter du progrès et de la valeur ajoutée pour l’ensemble des acteurs. Il dit miser sur la concertation et l’implication de tous et de chacun et la volonté ferme du CMAF d’accompagner ces membres dans le développement de leurs activités et projets au Togo pour réussir sa mission. Le président a promis que son bureau s’attèlera à faire adhérer de nouveaux membres puis annoncé la signature prochaine à Lomé du partenariat entre son organisation et le Cluster maritime français. M. Gafan dit compter sur tous principalement sur les partenaires afin que malgré le jeune âge de son organisation les pas qu’ils auront à poser soient sûrs et fermes.

Pour le ministre togolais Stanislas Baba, conseiller à la mer du président de la République, le Cluster est un cheminement pour la croissance bleue qui aujourd’hui devient un des moteurs du développement des pays maritimes. M. Baba qui est également membre du conseil d’administration, a promis que le gouvernement continuera de jouer sa partition pour permettre au CMAF d’atteindre ses objectifs.
Pour l’ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy il est important que tous les acteurs africains francophones qui travaillent dans plusieurs domaines dans le secteur maritime puissent fédérer leurs forces et compétences pour faire face aux défis énormes auxquels ils sont confrontés. Selon lui, la signature prochaine du partenariat entre le CMAF et le Cluster maritime français permettra au CMAF de tirer profit de solides expériences de son partenaire français pour assurer son développement.
Le directeur du BRAO-OIF, Eric Adja a, lui aussi, relevé le bien-fondé de cette structure. Il a souhaité bon vent à cette initiative, confiant que « c’est le moment de larguer les amarres et de prendre l’océan ».

ATOP/MEK/DHK