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Journée nationale de la Femme : l’ODEFPA lauréat du Prix de la première édition en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes

Libreville, 17 Avril (AGP) – L’Observatoire des droits de la femme et de la parité  (ODEFPA), dirigé par madame Honorine Nzet Bitéghé, a remporté ce mercredi 17 avril  à Libreville, le premier  prix d’un montant de 30 millions de francs CFA ,  baptisé «Agathe Okumba d’Okwatsegue», en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes, organisé, dans sa première édition, par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO).

Présidée par la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, la cérémonie a  vu la présence  du Premier ministre Julien Nkoghé Békalé,  d’autres autorités et d’une assistance majoritairement féminine.

Après avoir reçu le prix des mains de Madame Sylvia Bongo Ondimba, la responsable de l’ODEFPA, Honorine Nzet Bitéghé a exprimé sa satisfaction toute rappelant la symbolique de la date  de la célébration de la journée nationale de la femme gabonaise.

«C’est un grand honneur pour moi en cette cérémonie solennelle où la femme gabonaise est célébrée de prendre la parole en recevant des mains de la Première dame du Gabon, le Prix Agathe Okumba d’Okwatseghe. En effet, non seulement le 17 avril symbolise le jour  où pour la première fois une femme a fait son entrée au gouvernement de la République, mais le nom Agathe Okumba, président de l’Association des femmes juristes du Gabon symbolise la lutte contre toute forme de violence faite  à la femme, le combat contre la facilité et l’ignorance de ses droits», a-t-elle déclaré.

L’oratrice a également exprimé sa gratitude Sylvia Bongo Ondimba pour le choix du nom  Agathe Okumba d’Okwatseghe pour la première édition du prix en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes, un choix, a-t-elle poursuivi , qui vise à rehausser la femme gabonaise.

« Je suis heureuse qu’aujourd’hui, en mettant ce grand nom à ce prix vous venez encore par cet acte, non seulement honorer l’intéressé, pour son combat contre les inégalités, mais aussi rehausser l’image de la femme gabonaise, que vous avez toujours encouragée pour qu’elle comprenne qu’à tous les niveaux elle est une citoyenne à part entière, en lui envoyant un signal fort», a-t-elle dit.

Pour sa part, la présidente de la FSBO, Sylvia Bongo Ondimba a rappelé l’importance de la célébration de la journée internationale de la femme sous la thématique de la  lutte contre les violences faites aux femmes.

«Aujourd’hui 17 avril 2019, nous écrivons une page importante de la femme gabonaise. La matinée a été marquée par une marche citoyenne pour sensibiliser l’ensemble de la société, notamment les législateurs, sur l’urgence de mettre fin une fois pour toute, aux violences que subissent les femmes et les filles dans notre pays, tout particulièrement au sein des foyers. Nous aurons ainsi dépassé les clivages traditionnels, qui parfois les divisent pour renouer avec des valeurs  fondatrices de notre nation notamment l’unité, la solidarité, le respect de soi et la préservation de notre communauté», a-t-elle affirmé.

«Nous célébrons aujourd’hui, à travers le Prix Agathe Okumba d’Okwatséghé, l’engagement de tous ces acteurs de l’ombre, de ces hommes et de ces femmes qui nous montrent que c’est possible d’agir, c’est possible de faire bouger les lignes, de donner aux visages plus humains à la société», a-t-elle ajouté.

Le deuxième prix d’un montant de 10 millions de francs CFA est revenu à l’ONG «Cris de femme».

Selon une étude mené en 2015, 71% des sont victimes de violences au niveau conjugal, 25% sont victimes de violences économiques, et 19% au niveau sexuel.

Stéphane Nguéma