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Séance de travail entre une délégation du FMI et le bureau provisoire du Sénat

Kinshasa, 31 mai 2019 (ACP).- Le bureau provisoire du Sénat, sous la conduite de son président Léon Mamboleo, a eu vendredi au palais du peuple, une séance de travail avec une délégation du FMI, en mission d’une semaine en RDC pour évaluer la situation macro-économique du pays.

La tenue des consultations au titre de l’article IV des statuts des FMI a été confirmée à la directrice générale de cette institution de Bretton Woods par le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son dernier séjour à Washington. Il s’agit d’un suivi permanent assuré par les économistes du FMI de la situation économique des Etats membres, dont la RDC, où ils se rendent en général une fois l’an, pour un échange de vues avec le gouvernement.

Selon le chef de la délégation du FMI, Mauricio Villapuerte, cette évaluation exhaustive et politique de la situation macro-économique et des réformes structurelles exigent un appui du parlement. Ils feront ensuite un rapport au conseil d’administration du Fonds Monétaire International pour aider le pays à faire face aux défis économiques.

Il a fait savoir que depuis 2007, il y a eu des politiques prudentes, des efforts de maitrise d’inflation monétaire, la réduction des finances publiques, et pour avoir une situation économique stable.

Le Sénat comme l’Assemblée nationale, en tant qu’autorité budgétaire, a un rôle très important à jouer notamment pour le contrôle du gouvernement, assurer la crédibilité des recettes, aider à améliorer le climat des affaires, voter le budget de l’Etat.

Pour le sénateur Léonard She Okitundu qui a participé avec d’autres sénateurs à cette réunion avec l’équipe du FMI, le gros problème de la RDC est que pour rassurer les investissements et partenaires de la RDC il faut prendre des mesures d’austérité, faire des efforts pour la création des richesses, des emplois en même temps donner une réponse aux attentes de la population.

L’ancien ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale a parlé d’améliorer la croissance dans « notre » pays, prendre des mesures pour la création des richesses, améliorer le budget de l’Etat, la gouvernance. Sur le plan interne, il faut non seulement améliorer la gouvernance, la mobilisation des recettes mais aussi améliorer le climat des affaires pour obtenir des appuis budgétaires extérieurs. La RDC a besoin d’un budget crédible, alors qu’il se situe actuellement à près de 5 milliards de dollars américain, rappelle-t-on. ACP/Kayu/May/CFM