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PRÉVALENCE CONTRACEPTIVE : UN TAUX DE 24 % AU SÉNÉGAL (UNFPA)

Dakar, 25 juin (APS) – Le taux de prévalence contraceptive au Sénégal
se situe à 24%, a révélé mardi la représentante résidente du Fonds des
Nations unies pour la population (UNFPA) à Dakar, Cécile Compaoré
Zougrana.

’’Au Sénégal, le taux de prévalence contraceptive se situe à 24%,
alors que le nombre de décès maternels est de 236 pour 100 mille
naissances vivantes en 2019’’, a-t-elle déclaré lors d’un atelier
portant sur le lancement du rapport sur l’Etat de la population
mondiale.

Dans les pays les moins avancés, a-t-il indiqué, le taux de
contraception a doublé pour atteindre 37% en 2019.

Par contre, le nombre de décès maternels a été réduit de moitié cette
année, pour se situer à 436 décès pour 100 mille naissances vivantes.

’’Il y a 50 ans, en 1969, il était difficile pour les femmes dans le
monde de se procurer un moyen de contraception ; le taux de prévalence
chez les femmes âgées de 15 à 49 ans était de 1% dans les pays les
moins avancés et quasi nul au Sénégal’’, a-t-elle rappelé.

En 1994, le taux de prévalence contraceptive s’était hissé à 15% dans
les pays les moins avancés et à 6% au Sénégal.

Selon elle, l’analyse de la situation montre des avancées pour cette
année dans certains domaines, notamment dans l’accès à la
contraception, aux soins pré et post-natals et aux soins obstétricaux
et néonataux d’urgence.

Elle a toutefois déploré la persistance d’obstacles d’ordre politique,
social, économique et juridique, malgré des avancées significatives
enregistrées dans le monde.

’’UNFPA et ses partenaires ont pris la mesure de la tâche qui nous
attend et ont lancé un appel pour atteindre trois zéro d’ici 2030,
notamment zéro besoin non satisfait en matière de contraception, zéro
décès maternelle évitable et zéro violence basée sur le genre’’, a
ajouté Mme Compaoré Zoungrana.

’’Au Sénégal, les progrès enregistrés dans le processus de mise en
œuvre du programme d’action de la conférence internationale sur la
population et le développement (CIPD), sont réels et diversifiés’’, a
quant à lui souligné le directeur du cabinet du ministre de
l’Economie, Aliou Ndiaye.

Il a signalé que la prévalence contraceptive s’est nettement améliorée
au cours de ces dix dernières années, passant de 12% en 2012 à 27,8%
en 2017.