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Le personnel de l’ACP/ex-Province Orientale soutient son DG pour la protection du patrimoine de l’entreprise

Kisangani, 13 juillet 2019 (ACP).- Le personnel de l’Agence congolaise de presse (ACP)/ex-Province Orientale par le truchement du directeur provincial Marc Lokosa Tabizi, soutient sans relâche la démarche du Directeur général de cet organe de presse de l’Etat, Lambert Kaboyi, dans sa démarche pour mettre fin à la tentative de spoliation du siège national de ce média public, menacé par les hors-la-loi.

Au cours d’une réunion générale convoquée par le directeur provincial, les agents de l’ACP/bureau de Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, ont été appelé à se souder en vue de défendre becs et ongles leur patrimoine.

Il a fait allusion au harcèlement dont fait face le bureau de Kisangani par rapport à une cohabitation difficile avec le bureau administratif de la commune Makiso et celui du poste de l’ANR affecté à cette municipalité.

Le directeur provincial a fait également, allusion aux menaces que le siège de l’Agence congolaise de presse subit ces derniers temps, où certaines personnes mal intentionnées font des manœuvres de toutes natures, pour spolier la concession de cette bibliothèque de l’information en RDC.

Pour Lokosa Tabizi, le patrimoine de cet organe de presse est inaliénable tant au niveau national que provincial. «J’encourage la bravoure du Directeur général Lambert Kaboy qui est soutenu par l’équipe dirigeante de l’ACP avec l’appui du personnel, y compris ceux de l’ex-Province Orientale, qui sans relâche se range comme un seul homme pour barricader le complot des inciviques qui cherchent à déposséder notre entreprise de sa concession au niveau national. Nous dénonçons cette attitude et nous demandons aux autorités de la République de s’investir pour que les complices soient traduits en justice», a insisté le directeur Marc Lokosa.

Saisie de la situation par une correspondance lui adressée par la direction générale de l’ACP, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda Lioko avait rappelé aux autorités compétentes qu’il y a une exigence légale de protéger le patrimoine de l’Etat et particulièrement celui de l’ACP, menacé d’être vendu par des spoliateurs impénitents.

Le conseil d’administration et la direction générale de l’ACP avaient pris soin d’alerter toutes les autorités du pays pour qu’elles puissent se saisir de ce dossier afin non seulement d’arrêter l’engrenage du bradage du patrimoine immobilier de l’Etat, mais surtout de réprimer de manière exemplaire les spoliateurs et leurs complices.

Les agents et cadres de l’ACP/ Kinshasa, rappelle-t-on, avaient, eux aussi réagi, en organisant deux fois de suite un sit-in devant le Palais de justice, pour protester contre cette tentative de vente de cette concession par un groupe de mafieux, dont un certain Jean Boaz Panzu qui se prétend propriétaire de la concession de l’ACP sur la base d’un faux certificat d’enregistrement datant de 2017.

Ce dernier avait assigné l’ACP en justice au Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe. Et, sans la moindre descente sur la concession querellée, le Tribunal avait rendu avec célérité un jugement qui donne raison au plaignant.

C’est cette machination qui avait poussé la Direction générale à alerter les autorités compétentes et le personnel de l’ACP/ Kinshasa à organiser des manifestations de protestation.

Créée par décret du Premier ministre Lumumba le 12 août 1960, soit à peine 42 jours après la proclamation de l’indépendance nationale le 30 juin 1960, en remplacement de l’agence belge Belga, l’ACP est la toute première entreprise publique congolaise à voir le jour.

Elle s’occupe depuis lors d’informer et de former le public à travers son bulletin quotidien physique et électronique ainsi que son site web.