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Clôture de la conférence du 40ème anniversaire du Fonds de Solidarité Africain (FSA)

Niamey, 26 Jan (ANP)-Le Ministre des Finances M. Mamadou Diop a présidé dans l’après-midi de ce samedi 25 janvier 2020 au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie de clôture de la Conférence marquant le 40ème anniversaire du Fonds de Solidarité Africain (FSA).

Dans son discours, le Ministre des Finances M. Mamadou Diop a remercié les participants pour le temps et l’énergie qu’ils ont consacrés à cette rencontre et les panélistes pour la qualité de leurs interventions.

 »Ce qui a permis d’avoir des échanges pertinents ayant débouché sur des pistes de solutions envisageables pour notre institution commune et le développement économique »

a-t-il exprimé.

M. Mamadou Diop s’est également réjoui des contributions effectuées au cours des différents échanges, et s’est dit satisfait à travers le rapport général, des avancées notables sur chacun des 3 axes.

Le Ministre des Finances a salué l’organisation du symposium et la qualité des interventions.

Il a enfin recommandé que les organes du FSA travaillent à une mise en œuvre effective des conclusions du symposium.

Selon les conclusions des travaux du symposium les pays observateurs ont renouvelé leur intérêt à faire partie des États membres du FSA.

Par ailleurs, la BAD est disposée à accompagner le Fonds dans le cadre du renforcement de sa gouvernance et de son efficacité opérationnelle.

AFREXIMBANK et la BRVM ont marqué leur disponibilité à accompagner le FSA dans le cade de ses interventions.

Le symposium a recommandé à la BAD d’examiner son entrée dans l’actionnariat du Fonds.

Par ailleurs, il est recommandé à la BAD d’organiser une réunion de haut niveau de toutes les institutions de financement du développement et de garantie afin de permettre une mutualisation des efforts dans le cadre du financement du développement.

De manière générale, le FSA devrait explorer des opportunités de partenariat avec les investisseurs institutionnels africains notamment les fonds de pension, les compagnies d’assurance et les fonds souverains qui représentent une source attrayante de financement des infrastructures en raison de leurs investissements à long terme et de leur besoin général de diversification.

Afin de renforcer le cadre institutionnel du Fonds et lui conférer un statut particulier reflétant son caractère panafricain, il serait pertinent d’ériger le FSA en une Institution Spécialisée de l’Union Africaine.

La commission de l’Union Africaine avec la contribution technique de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique aiderait dans cette réalisation.

Le Symposium a souligné la nécessité de renforcer les ressources financières du Fonds et lui offrir ainsi une base solide dans ses divers domaines d’intervention.

Le Symposium a enfin recommandé au Conseil des Ministres du FSA, l’urgente nécessité d’une Initiative politique de très haut niveau de nature à accélérer, tout en la maîtrisant, une évolution compensatrice du FSA pour rattraper le retard accusé et le placer dans un environnement où sa valeur ajoutée aux économies africaines sera plus accrue, afin, entre autres, qu’il se substitue aux États pour fournir la garantie souveraine aux investisseurs internationaux qui le requièrent.