- FAAPA ENG - https://www.faapa.info/en -

Kindia/Education : Les étudiants de l’ENS réclament licence et prime de séparation.

Kindia, 08 juil. (AGP)-Les étudiants de l’Ecole Nationale de la Santé (ENS) de Kindia ont manifesté mardi 07 juillet 2020 devant leurs responsables pour réclamer la licence à la place du BTS et la prime de séparation.

C’est à la devanture de la dite école que ces manifestants ont exprimé leur colère. Pour Fassou Matos Konamou étudiant en troisième année, leur droit est méprisé.

« Nous sommes là parce-que nous nous sentons méprisés dans nos droits. Tout étudiant qui a eu son bac et qui a suivi trois ans de formation à droit à une licence. Nous ici après la formation c’est le BTS qu’on délivre aux étudiants tandis que le BTS, c’est bac plus deux ans. Donc nous demandons à ce que nous ayons la licence », a-t-il exigé

Les jeunes étudiants disent avoir fait des démarches sans résultats. « On a des preuves attestant que l’ex ministre de l’enseignement technique Mr Damatang et Mr Yéro de l’enseignement supérieur ont signé. Ils ont fait un arrêté, tous les bacheliers orientés dans les écoles techniques dont l’école nationale de la santé… Après les trois ans de formation, nous aurons la licence », a souligné Morlaye Camara, étudiant en troisième année biologie.

Depuis 2015 plusieurs promotions ont réclamé la licence ; mais elles n’ont pas eu gain de cause, selon le directeur national de la santé. « Depuis 2015 on a commencé à envoyer des bacheliers ici et plus de 4 promotions ont réclamé la licence. Quand le ministre Damatang est venu, les étudiants ont protesté pour qu’on leur donne une licence. Ils ont négocié avec l’enseignement supérieur et un document a été signé pour dire que les étudiants vont bénéficier d’une licence. Le problème s’est encore posé quand le ministre de l’enseignement supérieur est venu Mr Yéro, après une concertation, il est revenu sur sa décision », a indiqué Dr Samba Dioumessy.

Après un échange entre l’inspecteur régional de l’enseignement technique et les manifestants, un compromis a été trouvé. Les étudiants menacent de continuer la manifestation si rien n’est fait d’ici lundi prochain.