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Kindia : le Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement des Eaux et Forêts lance les activités liées à l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal

Kindia, 17 mars (AGP)-Les douanes, les inspecteurs du commerce, de l’environnement, de la gendarmerie, de la police et les techniciens de froid prennent part à cette rencontre qui a ouvert ses travaux ce mercredi, 17 mars 2021, dans la cité des agrumes.

 

Placée sous le parrainage du ministre de l’Environnement des Eaux et Forêts, Mohamed Oyé Guilavogui, la rencontre vise à sensibiliser les acteurs sur l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’Ozone.

 

Dans son discours de circonstance, le ministre Oyé Guilavogui a fait un bref rappel sur le Protocol de Montréal en ces termes : « le Protocole de Montréal est un accord environnemental multilatéral, universel bien établi qui lutte contre les effets néfastes du rayonnement ultraviolet et excessif du soleil sur la santé humaine et sur l’environnement. Ainsi, la 28ème conférence des parties à Kigali du 12 au 15 octobre 2016, a marqué la fin des négociations concernant l’amendement dudit Protocole de Montréal. Un consensus a été trouvé et les 197 parties représentées ont adopté le 15 octobre 2016, l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal en vue de l’élimination des hydrofluorocarbures », a-t-il expliqué.

 

Poursuivant, il est également revenu sur les avantages de l’Amendement de Kigali « L’avantage de l’Amendement de Kigali est double, puisqu’il permet en même temps de continuer à protéger la couche d’Ozone et de prévenir jusqu’à 0.5o C le réchauffement global d’ici à 2050, apportant ainsi une importante contribution à la mise en œuvre de l’accord de Paris et du Programme de Développement Durable à l’horizon 2030.

 

Ce lancement entre dans le cadre d’une meilleure sensibilisation en général, mais aussi, un outillage en particulier des acteurs compétents et concernés, qui seront chargés de recevoir des enseignements adéquats, pour mieux les préparer à une connaissance profonde des substances ayant un caractère nuisible pour l’existence.

 

Son impact doit se ressentir de manière transversale, à travers les services et tous les acteurs de près ou de loin touchés par le maillage de l’utilisation des substances dont il s’agit. C’est pourquoi, une collaboration accrue entre le bureau national Ozone et les différents services tels que : « Les douanes, les inspecteurs du commerce, de l’environnement, de la gendarmerie  et de la police, s’avère nécessaire pour donner corps et âmes  à l’application effective de la règlementation en la matière », a-t-il fait savoir.

 

Au cours de cette rencontre plusieurs thématiques ont été abordés dont entre autres : la convention de vienne sur la protection de la couche d’ozone, le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’Ozone et les bénéfices pour la Guinée avec le respect de ce Protocole.

 

Ibrahima Sory Cissé le coordinateur national du bureau ozone a donné des explications profondes sur l’amendement de Kigali relatifs à l’élimination progressive des hydrofluorocarbures.

 

Apres le lancement des travaux le ministre a fait une visite de terrain dans les ateliers de Froids pour sensibiliser les utilisateurs. Il s’est également rendu sur le site du projet bio gaz.

 

Abdoulaye Sow, ingénieur de froid Rencontré dans son atelier a profité pour égrener quelques difficultés lié à l’utilisation du gaz : «  cette visite du ministre m’a beaucoup réjoui, nous avons des problèmes dont on a évoqué devant le ministre parce que nous utilisons le gaz. Notre premier problème c’est la formation, enseigner le froid dans les centres d’apprentissage, nous aider à voir des équipements », a-t-il plaidé.