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Bulletin de l’écologie de l’Afrique

Dakar, 17/09/2018 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 17 septembre :

Sénégal :

Un nettoyage collectif organisé, vendredi à la plage de Ngor, à Dakar, a permis de collecter 4,5 tonnes de déchets, selon les organisateurs.

« Notre grand nettoyage a permis de récolter 2 tonnes de déchets sous la mer, et plus de 2,5 tonnes de déchets sur la plage. Mais, le plus important ce sont les dizaines de personnes qui, chaque fois, prennent conscience de cette problématique des déchets plastiques », renseigne l’organisateur, Barracuda Club de Dakar dans un communiqué de presse.

La Journée Mondiale du Nettoyage est organisée le 15 septembre dans 150 pays à travers le monde. Elle appelle chacun, quelle que soit sa nationalité ou son lieu de résidence, à se remonter les manches et à se joindre à l’effort commun.

Côte d’Ivoire:

Le groupe agroalimentaire Mondelez International a organisé récemment à Abidjan, un atelier de validation du « Plan d’actions Cocoa Life » dans le cadre de l’initiative Cacao et Forêts, un programme qui vise essentiellement à lutter contre la déforestation liée à la Cacaoculture dans le pays, rapporte la presse.

L’agriculture est la première cause de la déforestation en Côte d’Ivoire (62%) avec à la tête la cacaoculture. « L’objectif de cet atelier de validation est de voir comment avec les coopératives et les exportateurs avec qui on travaille, on peut limiter et même arrêter la déforestation dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire », a expliqué Cédric Van Cutsen, le directeur des opérations de Cocoa Life, soulignant la validation de « toutes les actions inscrites dans ce plan d’actions dont la reforestation et la formation des cacaoculteurs ».

Dans la même veine, M’Balo N’Diaye, le directeur-pays du programme Cocoa Life a indiqué que des modèles de production de cacao sans déforestation sont en train d’être mis en place en Côte d’Ivoire depuis plus d’un an.

Togo:

Le Bénin, le Burkina Faso, le Gabon, le Mali, le Niger et le Togo viennent de lancer à Lomé, une initiative mondiale afin de mobiliser des investissements pour le compte de l’Alliance Solaire Internationale (ASI).

Directement portée par les chefs d’Etat, l’initiative « qui prend la forme d’un protocole international », selon le président togolais Faure Gnassingbé, est « ouverte à tous les pays membres de l’ASI qui le souhaitent ».

L’initiative entre dans le cadre de l' »Affordable Finance at Scale », un programme qui a pour objectif de faciliter les investissements dans le solaire. Elle se veut également une réponse directe aux priorités fixées lors du sommet de New Delhi en 2018.

Selon un communiqué officiel, l’initiative qu’ont lancé ces 6 pays, a été finalisée lors d’une réunion dans la capitale togolaise les 23 et 24 août entre les conseillers des Chefs d’Etat.

Burkina:

L’Association formation-développement-ruralité de Ouahigouya, dans la région du Nord du Burkina Faso, vient de mettre au point une technique de collecte des eaux de ruissellement.

Cette nouvelle technologie, mise en place pour pallier le déficit en pluies pendant les campagnes agricoles, permettra d’utiliser l’eau de manière rationnelle pour une production efficace.

Elle consiste à construire un bassin à ciel ouvert. Quand il pleut, une partie de l’eau coule directement dans le bassin. Elle est ainsi stockée. Lorsqu’il fait trois ou quatre jours sans pleuvoir, cette eau peut être utilisée pour irriguer le champ, selon ses promoteurs.

Ghana:

L’équivalent d’un camion poubelle est déversé chaque minute dans les océans et 32 % des déchets d’emballages plastiques finissent dans la nature, selon le mouvement World Clean Up Day, engagé par la fondation « Let’s do it ».

Face à ce problème, l’ONG ghanéenne Plastic Punch, créée cette année, a décidé d’agir pour enrayer ce fléau. L’association mène des actions d’éducation par l’art, le théâtre et, plus concrètement, organise des opérations de ramassage sur les côtes.

RD Congo:

Le ministère congolais de l’Environnement a décidé d’installer des véhicules scanners aux postes de sortie de la province de l’Ituri (Nord-est).

Cette mesure est prise afin d’endiguer l’exportation frauduleuse de bois vers certains pays étrangers, rapporte la presse locale.

La décision de surveiller toutes les cargaisons a été prise après que les autorités publiques aient remarqué que la production de bois au Congo se jouait des taxes et ne profitait pas au trésor public à cause de la fraude qui règne dans ce secteur.