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Bulletin de l’écologie de l’Afrique

Rabat, 23/11/2018 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 23 novembre :

Sénégal :

Le Sénégal produit chaque année 193 mille tonnes de déchets plastiques dont seulement 8000 tonnes sont recyclées, a indiqué le directeur des financements verts et des partenariats au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Amadou Lamine Diagne, insistant sur l’importance du recyclage.

« Au Sénégal nous avons 193 mille tonnes de déchets plastiques jetés dans la nature, chaque année, dont seulement, 8000 tonnes sont recyclées », a-t-il dit à l’occasion de la Journée mondiale du recyclage du plastique, portant sur le thème « Recyclage plastique au Sénégal : enjeux environnementaux, économiques et sociaux’ ».

Cette journée, lancée en 1994, est une initiative venue des Etats-Unis d’Amérique dont l’objectif est de contribuer à la promotion de la consommation de produits fabriqués avec des matériaux recyclés.

« Le produit recyclé permet d’investir moins et de produire avec autant de qualité », a souligné M. Diagne, avant de revenir sur le cas du Sénégal où, de fait, « 150 000 tonnes sont laissées dans la nature » chaque année.

Côte d’Ivoire :

L’intégralité de l’impôt sur le revenu foncier revient à l’Agence nationale de gestion des déchets (Anaged), a révélé sa directrice générale, Sarrahn Ouattara, au lancement de la 5e édition de la campagne de sensibilisation pour la déclaration et le paiement de l’impôt foncier à Abidjan.

« L’administration des impôts constitue une mamelle financière pour l’Anaged. Notre détermination à vous accompagner, se justifie d’autant plus que, une quote-part (25%) de l’impôt sur le patrimoine foncier (IPF) et 100% de l’impôt sur le revenu foncier sont reversés à l’Anaged », a dit Mme. Ouattara.

« Les ressources mises à notre disposition après recouvrement de l’impôt foncier, nous permettent d’accomplir notre mission qui est celle d’assurer la mise ne œuvre de la politique du gouvernement en matière de gestion et de valorisation de tous types de déchets solides », a-t-elle ajouté.

Gabon :

Un atelier national de vulgarisation du plan de convergence de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) s’est ouvert, jeudi à Libreville, à l’initiative du ministère gabonais des Eaux et Forêts.

Le but de cet atelier est de donner aux agents des outils nécessaires à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers de l’Afrique centrale.

Organisé par la Comifac, en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), cet atelier regroupe les agents des ministères des Eaux et Forêts de l’Afrique centrale, le secrétariat exécutif de la Comifac, les parlementaires, ainsi que les organisations de la société civile.

Nigeria :

Le gouvernement nigérian a signé des accords de rachat d’électricité avec 14 producteurs indépendants d’énergie qui construiront environ 1.000 MW de centrales solaires, a affirmé lz ministre de l’énergie, Babatunde Fashola.

Ces accords interviennent dans le cadre de la Vision 30:30:30 qui est d’avoir, d’ici à 2030, une capacité installée de 30 GW, dont 30% de renouvelables, a fait savoir le responsable.

Rwanda :

Le gouvernement rwandais et l’Institution de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) ont paraphé un protocole d’accord visant à renforcer la coopération dans la gestion des catastrophes climatiques au Rwanda.

Le protocole d’accord définit les conditions générales et un cadre visant à faciliter la coopération et la collaboration entre l’Institution de l’ARC et le gouvernement rwandais afin de faire face aux conséquences des événements météorologiques extrêmes, en fournissant entre autres un soutien à la formation des fonctionnaires de l’Etat, indique un communiqué de l’ARC.

Dans ce cadre, l’institution devra utiliser son outil d’assurance paramétrique et le logiciel Africa RiskView pour soutenir les efforts du gouvernement rwandais visant à concevoir des réponses aux événements météorologiques extrêmes et autres risques de catastrophes naturelles afin de réduire leur impact sur la population du pays.