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Gestion du trafic aérien : un officiel préconise une approche coordonnée

Saly-Portudal (Mbour), 28 nov (APS) – Les enjeux du système de gestion du trafic aérien dans le monde nécessitent « immanquablement » une « approche coordonnée, participative et inclusive », a affirmé mercredi le directeur de cabinet du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires du Sénégal, Edmond Camara.

Une telle approche est le gage d’une gestion durable des services météorologiques destinés à l’aviation, a-t-il souligné, en présidant les travaux de la Conférence africaine sur la prestation de services météorologiques destinés à l’aviation (ACMA 2018).

Cette rencontre s’est ouverte mercredi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) pour une durée de trois jours (28, 29 et 30 novembre).

M. Camara a dit toute la satisfaction des autorités sénégalaises qui se voient « honorées » que leur pays abrite ces importantes assises dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité de l’information météorologique dans le domaine de l’aviation.

« Conscients des enjeux et des exigences liés à la fourniture de l’information, les membres de l’association régionale pour l’Afrique de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ont recommandé, en février 2015, l’organisation d’une telle conférence régionale, afin d’explorer des approches régionales coordonnées pour faire face aux défis actuels et futurs », a rappelé M. Camara.

Cette rencontre, à son avis, devrait servir de cadre de discussions et de partage des expériences nationales et sous-régionales sur les questions de météorologie aéronautique.

Il s’agit de « favoriser une compréhension commune » de ces enjeux, notamment ceux associés au Plan mondial de la navigation aérienne de l’OACI et à sa méthode de mise à niveau par blocs (Aviation system black Upgrades-ASBU).

« Je considère que les meilleures solutions sont celles que nous partageons grâce aux échanges entre des acteurs divers, mais unis autour d’un seul et unique objectif : la sécurité de la navigation aérienne en Afrique », a-t-il fait valoir.

Il a souligné que tout au long de son histoire, l’aviation est restée « intimement » liée à la météorologie.

En dépit des avancées technologiques des systèmes de navigation aérienne et de l’amélioration des programmes de formation des pilotes, la météorologie continue d’être un élément de premier plan, dans l’environnement de l’aviation civile, a-t-il indiqué.

Il a rappelé que « l’observation et la prévision des conditions météorologiques constituent une information cruciale pour la navigation aérienne’’.

« Même si les phénomènes météorologiques dangereux ne sont pas toujours la cause première des accidents, il n’en demeure pas moins qu’ils en constituent un facteur significatif dans la plupart des cas ; les mauvaises conditions météorologiques représentent 13% des causes d’accidents aériens », a-t-il dit.

Il a exhorté les services météorologiques nationaux de la sous-région à promouvoir le développement d’une « approche coordonnée » dans le traitement des nombreux problèmes organisationnels, réglementaires et opérationnels liés à la fourniture de services météorologiques à l’aviation.

« J’ai l’intime conviction que nos services météorologiques nationaux auraient tout intérêt à mutualiser leurs efforts et à œuvrer solidairement, pour obtenir des résultats qui soient à la fois rapides, efficaces et conformes aux normes internationales de qualité », a encore dit M. Camara.
ADE/ASG/BK