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AIRE MARINE DE SAINT-LOUIS : LES MENACES ANNIHILÉES GRÂCE À DES SOLUTIONS ‘’DOUCES’’ ET VERTES


  31 Mars      32        Environment (3677),

   

aly-Portudal, 30 mars (APS) – Un projet de résilience basé sur des solutions ‘’douces’’ et vertes a permis de répondre aux menaces pesant sur l’aire marine protégée (AMP) de Saint-Louis (nord), a déclaré mercredi son conservateur adjoint, Oumar Barry.

D’une superficie de plus de 49.600 hectares, l’AMP de Saint-Louis se trouve sur la façade maritime de la langue de Barbarie, entre l’ancienne embouchure du fleuve Sénégal et le quartier des pêcheurs de Guet-Ndar.

Sa partie située sur la brèche de Saint-Louis, un canal de délestage creusé en 2003 pour éviter des inondations dans la vieille ville, est en train d’être reconstituée. ‘’Cet écosystème avait disparu. C’est une initiative réussie’’, s’est réjoui M. Barry.

Cette AMP a été créée en 2004 et s’est vu assigner trois objectifs, notamment la conservation des ressources et des écosystèmes marins côtiers. La restauration des écosystèmes dégradés et l’amélioration des revenus des communautés locales font partie de ses objectifs.

‘’Nous accompagnons cela par le reboisement des filaos et les mesures d’adaptation aux risques côtiers’’, a expliqué Oumar Barry.

Ces actions sont menées dans le but de stabiliser cette zone et de permettre aux communautés qui vivent auprès de l’aire marine protégée de s’adonner à leurs activités socioéconomiques, notamment le maraîchage.

Reconstituer les dunes

‘’Ces solutions douces sont les typhavelles (une technologie à base de typha), qui sont des palissades de 1 mètre de long sur 1 mètre de haut, faites avec du typha. C’est une sorte de casier que nous créons dans cette zone pour piéger le sable et reconstituer les dunes. C’est un quadrillage de deux rangées de typhavelles fixées entre elles par des piquets de filaos’’, a expliqué le technicien.

Cette solution est, dit-il, ‘’différente de celles appelées ‘dunes’, qui nécessitent la mise en place de digues, de murs de protection et d’autres ouvrages lourds.’’

‘’Les solutions douces à base de typha sont moins coûteuses et ne sont pas destructrices de l’écosystème. Elles peuvent être accompagnées d’activités de reboisement’’, a expliqué Oumar Barry.

Il assure que ces solutions ‘’douces’’ sont des expériences réussies dans d’autres pays, le Sénégal ne les expérimentant que pour la première fois dans la région de Saint-Louis.

Les maraîchers de retour

M. Barry signale que ce travail a permis de reconstituer des dunes de sable. ‘’Aujourd’hui, nous avons pu noter une présence accrue d’activités de maraîchage, avec plus de 180 maraîchers sur le site’’, a-t-il signalé, relevant une régénération des habitats, avec les espèces herbacées qui ont pu recoloniser cet espace disparu après l’élargissement de la brèche.

S’y ajoute ‘’une régénération naturelle de la mangrove, qui s’accompagne d’un reboisement pour mieux fixer cet espace, lequel demande une forte implication des populations dans la réalisation des activités de ce projet’’.

En comparaison des solutions lourdes de lutte contre les menaces sur les zones côtières, celles dites douces et vertes sont moins coûteuses, même si elles nécessitent des entretiens réguliers, a fait remarquer M. Barry.

Il préconise l’implication des populations, du comité de gestion de l’aire marine protégée et des partenaires techniques et financiers, sans oublier les groupements d’intérêt économique qui confectionnent ces palissades de protection. »

AIRE MARINE DE SAINT-LOUIS : LES MENACES ANNIHILÉES GRÂCE À DES SOLUTIONS ‘’DOUCES’’ ET VERTES


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aly-Portudal, 30 mars (APS) – Un projet de résilience basé sur des solutions ‘’douces’’ et vertes a permis de répondre aux menaces pesant sur l’aire marine protégée (AMP) de Saint-Louis (nord), a déclaré mercredi son conservateur adjoint, Oumar Barry.

D’une superficie de plus de 49.600 hectares, l’AMP de Saint-Louis se trouve sur la façade maritime de la langue de Barbarie, entre l’ancienne embouchure du fleuve Sénégal et le quartier des pêcheurs de Guet-Ndar.

Sa partie située sur la brèche de Saint-Louis, un canal de délestage creusé en 2003 pour éviter des inondations dans la vieille ville, est en train d’être reconstituée. ‘’Cet écosystème avait disparu. C’est une initiative réussie’’, s’est réjoui M. Barry.

Cette AMP a été créée en 2004 et s’est vu assigner trois objectifs, notamment la conservation des ressources et des écosystèmes marins côtiers. La restauration des écosystèmes dégradés et l’amélioration des revenus des communautés locales font partie de ses objectifs.

‘’Nous accompagnons cela par le reboisement des filaos et les mesures d’adaptation aux risques côtiers’’, a expliqué Oumar Barry.

Ces actions sont menées dans le but de stabiliser cette zone et de permettre aux communautés qui vivent auprès de l’aire marine protégée de s’adonner à leurs activités socioéconomiques, notamment le maraîchage.

Reconstituer les dunes

‘’Ces solutions douces sont les typhavelles (une technologie à base de typha), qui sont des palissades de 1 mètre de long sur 1 mètre de haut, faites avec du typha. C’est une sorte de casier que nous créons dans cette zone pour piéger le sable et reconstituer les dunes. C’est un quadrillage de deux rangées de typhavelles fixées entre elles par des piquets de filaos’’, a expliqué le technicien.

Cette solution est, dit-il, ‘’différente de celles appelées ‘dunes’, qui nécessitent la mise en place de digues, de murs de protection et d’autres ouvrages lourds.’’

‘’Les solutions douces à base de typha sont moins coûteuses et ne sont pas destructrices de l’écosystème. Elles peuvent être accompagnées d’activités de reboisement’’, a expliqué Oumar Barry.

Il assure que ces solutions ‘’douces’’ sont des expériences réussies dans d’autres pays, le Sénégal ne les expérimentant que pour la première fois dans la région de Saint-Louis.

Les maraîchers de retour

M. Barry signale que ce travail a permis de reconstituer des dunes de sable. ‘’Aujourd’hui, nous avons pu noter une présence accrue d’activités de maraîchage, avec plus de 180 maraîchers sur le site’’, a-t-il signalé, relevant une régénération des habitats, avec les espèces herbacées qui ont pu recoloniser cet espace disparu après l’élargissement de la brèche.

S’y ajoute ‘’une régénération naturelle de la mangrove, qui s’accompagne d’un reboisement pour mieux fixer cet espace, lequel demande une forte implication des populations dans la réalisation des activités de ce projet’’.

En comparaison des solutions lourdes de lutte contre les menaces sur les zones côtières, celles dites douces et vertes sont moins coûteuses, même si elles nécessitent des entretiens réguliers, a fait remarquer M. Barry.

Il préconise l’implication des populations, du comité de gestion de l’aire marine protégée et des partenaires techniques et financiers, sans oublier les groupements d’intérêt économique qui confectionnent ces palissades de protection. »

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