Dakar, 24 fév (APS) – Antonio Souaré, l’ancien président de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT), a réitéré sa volonté de voir la Guinée et le Sénégal co-organiser la phase finale de la CAN 2025 prévue dans son pays.
« Quand je vois deux grands pays, la Guinée et le Sénégal, qui peuvent aller ensemble pour une organisation réussie, je le dis tout haut », a lancé le propriétaire du Horoya AC, l’un des clubs phares guinéens, dans un entretien avec le journal sénégalais Le Quotidien.
Dans cet entretien, Antonio Souaré, qui faisait partie des invités du président Macky Sall à l’occasion de l’inauguration du stade Abdoulaye-Wade, explique : « Si vous êtes panafricains, ne prenez pas tout seul, vous ne prenez pas tout pour vous. »
« C’est une question qui va bientôt se poser et quand elle va se poser, les décideurs vont se décider, mais c’est une très bonne idée, il faut penser à une co-organisation », a insisté le propriétaire du Horoya AC, club qui participe régulièrement à la phase de poules de la Ligue africaine des champions.
Antonio Souaré assure que la faisabilité d’une telle co-organisation, rejetée par Sanoussy Bantamba Sow, l’ancien ministre des Sports du président Alpha Condé, ne doit poser aucun problème.
« Mais ce sont les chefs d’Etat qui doivent décider », a-t-il reconnu, précisant que pour une CAN, il faut faire six stades et au minimum 12 terrains d’entraînement avec des routes, des hôpitaux, des hôtels.
« Il vaut mieux couper la poire en deux, on sera tous fiers de réussir l’organisation de cette compétition », a-t-il argué.
Des médias guinéens ont annoncé que le président de la transition, le colonel Mamady Doumbouya, qui a mis fin au pouvoir du président Alpha Condé, a décidé, début février, de changer le comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Guinée 2025).
Depuis l’édition 2019, la CAN se joue avec 24 pays, contrairement aux précédentes phases finales de Coupe d’Afrique des nations, auxquelles participaient 16 sélections.
