GNA Coach Ogum absent as irate fans storm Adako Jachie to register their displeasure GNA Rescue Para-Sports Group petitions Parliament to seek reforms  GNA European Union in Ghana to mark Europe Month with annual partnership dialogue GNA CAGD gets new Controller General GNA Let’s leverage digital age to empower female CEOs, entrepreneurs – Veep Bawumia GNA Regulate small scale, community mining well to absorb more graduates GNA PAC advocates for revenue collectors to be engage on commission basis GNA President of the Apesokubi Traditional Council woos investors GNA Unregulated illegal mining puts Ghana’s cocoa farms under threat GNA Ghana Revenue Authority begins sensitisation on annual income tax returns

Burkina : Le personnel du lycée Zinda donne «les vraies raisons» de sa fermeture


  2 Septembre      27        Innovation (5637),

   

Ouagadougou, 02 sept. 2021 (AIB)-Le personnel du lycée Phillipe Phillipe a livré jeudi, «les vraies raisons» qui ont conduit le gouvernement à fermer l’établissement le 27 août dernier.

«Les travailleurs du lycée Zinda affirment clairement que les attaques passées et le présent démembrement de l’établissement, participent d’un plan pour que les mesures déjà perceptibles dans le document de base des Assises nationales telles que la fin de la gratuité, la suppression des bourses scolaires, la suppression du second tour aux examens puissent passer sans hésitation ni murmure», a déclaré leur porte-parole Karim Toussakoé, jeudi, lors d’un point de presse.

M. Toussakoé a également cité «l’incapacité» du gouvernement à faire fonctionner les cantines scolaires et sa difficulté à appliquer le protocole d’accord signé avec les syndicats des enseignants.

Suites aux violentes grèves de mai suivies de la fermeture du lycée Phillipe Zinda Kaboré, le ministre de l’Education nationale Stanislas Ouaro a annoncé le 27 août 2021, le redéploiement de près de 4000 élèves dans 74 établissements scolaires de Ouagadougou.

Karim Toussakoé a rejeté les raisons avancées par le ministre Ouaro telle que la volonté de réduire les distances parcourues par les élèves, le non fonctionnement du lycée après le saccage de mai.

«Il s’est agi depuis le déclenchement de l’offensive, de liquider le symbole et le lieu de la résistance scolaires aux mesures anti-éducatives comme celles qui sont actuellement concoctées dans le cadre des (prochaines)  assises nationales sur l’éducation», a estimé Karim Toussakoé.

Dans la même catégorie