San-Pedro, 24 avr 2021 (AIP)-Le directeur général de l’office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), Col major Tondossama Adama, encourage la direction de la zone du sud-ouest et ses partenaires à poursuivre la dynamique d’amélioration de la gestion du parc national de Taï dans une synergie d’actions.
Le colonel Tondossama a lancé cet appel, jeudi 22 avril à San-Pedro, au terme de l’atelier de suivi de la mise en œuvre du plan d’opération 2021, saluant le bilan du premier trimestre qui révèle une performance de 65% en terme d’exécution des activités inscrites au programme.
Cet atelier a permis de passer en revue les six points du plan de gestion 2021 à savoir, la surveillance et la protection, le suivi écologique et la recherche, la gestion participative et appui au développement local, la communication et l’écotourisme, les infrastructures et les équipements, le management et l’intégration régionale. Des mesures ont été prises pour corriger les écarts.
Le bilan satisfaisant de la mise en œuvre du plan annuel de gestion, au terme du premier trimestre, est marqué par quelques points forts. Il s’agit des activités de surveillance avec cinq braconniers et des orpailleurs interpellés au cours du trimestre. Ces personnes ont été mises à la disposition des autorités judiciaires et condamnées à des peines privatives de liberté qui les empêchent de retourner dans le parc.
Les activités de suivi écologique pour connaître l’état de santé du parc, sont également menées de manière satisfaisante. A cela s’ajoute l’éducation environnementale dans les écoles et la sensibilisation des populations.
Les problèmes qui ont impacté négativement la mise en œuvre de ce plan d’opération au cours du trimestre, concernent les activités qui devaient être prises en charge par un partenaire notamment dans le cadre du projet d’investissement forestier. Plusieurs marchés n’ont pu être passés et des acquisitions de matériels particulièrement des drones de surveillance et des motos, n’ont pas été faites.
L’impact du la maladie à Coronavirus se ressent encore sur le programme relatif au tourisme. Les activités touristiques sont bloquées avec l’absence de visiteurs. Le parc sera ouvert incessamment aux touristes avec des conditions qui seront éditées pour le respect strict des mesures barrières.
Au titre des défis à relever, le professeur Kouassi Lazare de l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, a promis que les chercheurs poursuivront leurs activités de recherches pour améliorer la gestion et soutenir la conservation du parc national de Taï. Pour allier la pratique à la théorie, l’université sollicite l’OIPR pour des stages pratiques des étudiants et des visites d’étude à l’intérieur de cette réserve.
Les défis de recherche à relever concernent notamment, les conditions de la tranquillité, de nourriture et de reproduction des espèces animales dans le parc, les prévisions sur l’évolution des ressources naturelles face au phénomène de changement climatique qui impacte les ressources en eau et végétales utilisées par les animaux.
