Libreville, 22 Mars (AGP) – La traditionnelle Journée mondiale de l’Eau, du 22 mars de chaque année, a été commémorée par anticipation le samedi 19 mars écoulé à l’auditorium de l’Université des sciences et techniques de Masuku (Ustm), sous l’égide de son Laboratoire de Recherche Multidisciplinaire en Environnement (LARME) à Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué (Sud-est).
La Journée mondiale de l’Eau (JME), instituée par l’Organisation des Nations Unies, est célébrée le 22 mars de chaque année depuis 1993. Elle met l’accent sur l’importance de l’eau douce et la réalisation de l’objectif de développement durable, eau propre et assainissement pour tous d’ici à 2030 et constitue un plaidoyer en faveur de l’accès pour tous à l’eau, dans les meilleures conditions de sécurité, de coût et de respect de l’environnement.
En plus du thème de cette année : «Eaux souterraines : Rendre l’invisible visible», cette journée commémorée à l’USTM était articulée aussi autour de plusieurs thématiques relatives à l’eau, notamment des ateliers de démonstration sur la prévention.
«L’objectif de cette journée est que tout le monde soit sensibilisé sur la question de l’eau, des eaux souterraines. Il n’y a pas que l’eau à la surface à protéger, mais aussi celle qui est souterraine. Donc, il faut sensibiliser les populations afin de prendre en compte les mesures préventives sur la protection et les enjeux des eaux souterraines», a fait savoir Estelle Dumont, Directrice adjointe du LARME.
L’exposé de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) sur «la production des eaux souterraines au Gabon», a permis de développer le volet opérationnel de la production et de la distribution d’eau potable à partir des ressources en eau brute souterraine selon le concept «rendre l’invisible visible». Aussi, la participation de la SEEG à cette rencontre multisectorielle, s’est articulée autour d’un triptyque : communication scientifique, stand d’exposition et démonstration du procès d’analyse des eaux en laboratoire.
Cette initiative, en plus de plaider pour un accès universel à l’eau conformément à l’objectif de Développement Durable N°6 (ODD6), s’inscrit également dans le cadre d’une communication sociale transparente de la SEEG sur la problématique des ressources en eau, permettant ainsi aux différentes parties prenantes de s’informer sur les gisements, les moyens mis en œuvre pour les potabilités et les outils de contrôle.
«Ce matin nous avons fait une présentation justement pour montrer la partie pratique de la SEEG. Dans le cadre du thème de cette année, nous avons présenté les densités, rappelé aussi l’importance de l’eau et sa stratégie sur le plan mondiale d’une part. Nous avons représenté aussi les volumes d’eau que nous exploitons, et nous penchons sur la problématique au Gabon », a expliqué Pépin Manfoumbi, Directeur régional Sud-Est de la SEEG.
