Libreville, 28 Septembre (AGP) – Du primaire au secondaire, les établissements scolaires de la commune d’Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), étaient désespérément vides de leurs apprenants le lundi 27 septembre écoulé, date fixée par le gouvernement pour la rentrée des classes, a constaté le correspondant local de l’AGP.
A Oyem, le début des cours n’a pas eu lieu lundi tel qu’annoncé par le gouvernement. En effet, en dépit de la présence des enseignants, bien avant la grève décrétée par leur centrale syndicale, et du corps administratif dans les établissements scolaires, les élèves ont brillé par leur absence.
Ainsi, du Lycée d’Etat Richard Nguéma Bekale, au Lycée technique Bernard Obiang, en passant par le lycée privé protestant Marie Mkone de Nfoul, entre autres, le spectacle était le même : point d’élèves dans les établissements, toute chose qui laisse croire que ceux-ci ont décidé de jouer les prolongations des vacances.
Situation identique au niveau des écoles primaires.
Seul bémol, une poignée d’élèves était perceptible lundi au collège Ondo et fils.
«Au niveau de l’administration, nous sommes prêts depuis que l’année scolaire a été lancée par la rentrée administrative le 13 septembre dernier, en attendant la rentrée des classes nous nous sommes attelés avec les enseignants à la confection des emplois du temps et à résoudre les problèmes d’insalubrité par le débroussaillage de l’enceinte du collège envahie par les hautes herbes», a indiqué Guy Effayong, le proviseur de lycée Marie Nkone, lançant un appel à l’endroit des élèves de son établissement.
«Je rappelle aux élèves et à leurs parents que le premier trimestre a d’ores et déjà débuté, il est par conséquent urgent de venir s’inscrire où, pour ce qui des anciens élèves, se réinscrire», a-t-il indiqué.
Du côté des parents, il se susurre que beaucoup sont encore à la recherche des frais de scolarité de leurs progénitures.
