Conakry, 15 nov(AGP)- Après les partis politiques, c’est le tour des Associations et le syndicat de presse de se livrer à un ‘’véritable combat’’ pour leur représentativité au sein du futur Conseil National de la Transition(CNT).
Chaque entité veut avoir son représentant au futur CNT alors qu’il y a que deux (2) places accordées pour toute la corporation.
Dans ce tohu-bohu, les journalistes basés dans les régions du pays notamment ceux de Kankan réclament aussi une place. De son côté, le syndicat des journalistes n’entend pas rester en marge et souhaite avoir une place.
Quatre camps sont d’abord formés pour seulement deux places disponibles à savoir : Les Associations de presse, les journalistes de l’intérieur du pays, le syndicat de la presse et le Réseau des Animateurs en Langues Nationales (RALAN). A côté de cette presse privée, des journalistes des médias publics, restés encore silencieux, lorgneraient de places au CNT. Comme pour dire que cette affaire de représentativité au CNT risque de créer de profondes divisions au sein de la presse guinéenne.
Lors de la dernière rencontre avec la commission de centralisation des listes de délégués, pilotée par le secrétaire général du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, le syndicat avait officiellement annoncé le nom de son représentant, en l’occurrence, son secrétaire général, Sekou Jamal Pendessa. Un choix non approuvé encore par les associations de presse.
Une rencontre prévue ce lundi, 15 novembre à la maison des journalistes à Kipé entre les associations et le syndicat de presse, devrait entériner la désignation des deux (2) futurs conseillers au compte de la presse.
