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JCC 2018 : le tax shelter, « un mécanisme de financement innovateur » pour le cinéma tunisien


  6 Novembre      29        Arts & Cultures (1937), Cinema (202),

   

De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

Dakar, 6 nov (APS) – L’ancien ministre de l’Economie et des Finances de la Tunisie, Hakim Ben Hamouda, a souligné lundi  »l’importance du tax shelter appliqué en Belgique comme mécanisme de financement innovateur pour le cinéma tunisien ».

Le tax shelter désigne une niche fiscale insérée par la Belgique dans son code des impôts sur le revenu en 2003 et destinée à encourager l’investissement dans des œuvres audiovisuelles, cinématographiques et scéniques par les sociétés soumises à l’impôt des sociétés belges.

 »Le tax shelter est un mécanisme de financement innovateur parce qu’il met d’importants mécanismes d’encouragement du secteur privé pour qu’il s’implique davantage dans la création cinématographique », a expliqué Hakim Ben Hamouda.

Il intervenait à une conférence organisée à l’occasion des Journées cinématographiques de Carthage (JCC, 3-10 novembre) sur le thème :  »Vers les nouvelles formes de financement du cinéma ».

Abdou Latif Coulibaly, le ministre sénégalais de la Culture, estime que ce mécanisme mis en place en Belgique permet d’accorder des avantages fiscaux au secteur privé pour le sortir de sa torpeur et l’encourager à participer au financement du cinéma.

Le directeur général des JCC, Nejip Ayed, a abondé dans le même sens, expliquant que  »ce mécanisme de tax shelter, très intéressant, suppose une configuration gagnant-gagnant entre l’Etat, l’investisseur et le producteur de films ».

 »La logique est de prendre de l’argent qui revient à l’Etat au titre des bénéfices et de l’affecter au financement de la production cinématographique », a-t-il ajouté.

Cependant,  »ni les privés ni l’Etat ne sont conscients des enjeux de la culture », a déploré M. Ayed.

S’il se bat depuis 2009 pour que toute personne profitant de l’image du cinéma tunisien participe à sa production, le directeur général des JCC dit regretter que rien ne soit encore fait depuis lors.

 »Ce n’est pas une affaire d’humeur, ce n’est pas le privé qui décide ou pas d’intervenir, il faut une décision politique pour l’inciter à intervenir », a-t-il expliqué.

Aujourd’hui, l’Etat tunisien participe à hauteur de 35 % et de 70 % respectivement dans le financement des longs et des courts métrages.

Les participants au festival préconisent de nouveaux mécanismes pour lever les contraintes du financement du cinéma.

FKS/ASG/ESF

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