Kara, 15 mai (ATOP) – Des représentants des médias publics et privés des régions des Savanes, de la Kara et Centrale ont été entretenus, les 13 et 14 mai à Kara, sur les dispositions de la convention sur l’interdiction des armes chimiques au Togo.
A l’actif de l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques au Togo (ANIAC-Togo), la rencontre vise à doter les journalistes des médias de la vision panoramique des concepts de produits chimiques. Il s’agit d’établir une coordination entre les responsables des médias et l’ANIAC pour renseigner le grand public sur les informations liées aux effets désastreux et déboires des produits chimiques utilisés au quotidien pour leur meilleure utilisation en vue du bien-être des populations.
Les participants ont été outillés sur la convention relative à l’interdiction des armes chimiques et ses dispositions notamment l’ANIAC-Togo dans la lutte contre les produits chimiques au Togo, le concept des armes chimiques, les Produits Chimiques Organiques Désignés (PCOD) et les Phosphore, Souffre et Fluor (PSF). Ils ont pris aussi connaissance des différentes utilisations des produits chimiques et de l’importance des médias dans la mise en œuvre de la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC).
A l’ouvrant des travaux, le président de la délégation spéciale de la préfecture de la Kozah, Awitala Tessikè Maani a salué l’initiative de l’ANIAC-Togo qui vise à offrir d’une part, une plateforme d’échanges et de compréhension sur les enjeux et les défis que représentent les produits chimiques et d’autres part, à attirer l’attention des médias sur les effets nocifs ainsi que les dangers de ces produits chimiques sur la santé, la sécurité et sur l’environnement. Il a invité les participants à plus d’engagement pour une large diffusion des informations en vue de préserver la population des dangers des produits chimiques.
Le président de l’ANIAC-Togo, Prof. Boyodé Pakoupati a indiqué que les produits chimiques sont utilisés dans plusieurs domaines de la vie économique et sociale et leur utilisation a connu un développement considérable depuis plusieurs décennies. Toutefois, si certains de ces produits sont inoffensifs, d’autres, selon lui, contribuent indéniablement à la dégradation de l’environnement, la fragilisation de l’écosystème et constituent une menace pour la santé et la sécurité des populations. M. Poyodé a souligné que cette rencontre s’avère très capitale pour le pays, car elle permet aux responsables des médias de cerner le concept d’arme chimique et ses différentes appréhensions en vue de mieux informer le grand public des effets désastreux et déboires des produits chimiques qui sont utilisés au quotidien. Il a laissé entendre que la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC), ratifiée par le Togo depuis le 23 avril 1997, vise à lutter contre la mise au point, la fabrication, l’emploi, le stockage et le transfert des produits chimiques en vue de leur utilisation responsable au bénéfice des populations.
