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LA DETTE CLIMATIQUE NÉCESSITE DES MÉCANISMES INNOVANTS DE FINANCEMENT (OFFICIEL)


  22 Juin      15        Environment (3677),

   

Dakar, 22 juin (APS) – Une meilleure gestion de la dette climatique nécessite des mécanismes innovants de financement et des propositions appropriées, estime le colonel Ibra Sankarou Ndiaye, conseiller technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable.

M. Ndiaye intervenait, mardi, au cours d’un atelier organisé à Dakar sur le thème : « Gestion de la dette pour la nature et résultats climatiques pour l’Afrique de l’Ouest côtière ».

Dans ce processus, souligne-t-il, « nous sommes en partenariat avec tous les ministères, en particulier le ministère de l’Economie et du Plan mais également l’UICN [Union internationale pour la conservation de la nature], la Commission des Nations unies pour l’Afrique, entre autres ».

« C’est une plateforme de partenariat que nous voulons développer pour une meilleure gestion de cette dette. La dette occupe une place centrale sur l’échiquier mondial, car la dette de certains pays a eu à augmenter au cours des dernières années », a-t-il expliqué.

Il estime qu’il est important de « prendre en charge cette question, de voir dans quelle mesure développer des leviers pour relancer notre économie de manière durable avec des mécanismes innovants devant nous permettre de respecter nos engagements dans le cadre de la contribution déterminée nationale (CDN), vis-à-vis de la communauté internationale ».

Cela concerne aussi les engagements pris dans le cadre du PSE/vert, concernant le développement de grandes initiatives, comme la Grande Muraille verte.

« […] C’est un processus que nous partageons avec trois autres pays de la zone côtière de l’Afrique de l’Ouest », à savoir le Cap-Vert, la Guinée Bissau, la Mauritanie.

Il a expliqué que l’objectif consiste à « développer une proposition par rapport aux créanciers avant la COP 26 de Glasgow » (Ecosse), prévue au mois de novembre prochain.

« Nous allons terminer la première phase de cadrage en juillet prochain, pour entamer la deuxième phase de maturation. Cela nous permettra d’avoir une proposition claire à valider et à discuter avec les partenaires », a confié le colonel Ndiaye.

Evoquant les performances du Sénégal par rapport à cette dette, il a signalé que plusieurs indicateurs-clés ont été pris en compte permettant d’apprécier et de donner des éléments de preuve pour la mise en œuvre des mécanismes de financements développés.

« Nous avons la possibilité d’avoir un mécanisme à travers l’appui budgétaire relativement flexible mais orienté vers les grands axes stratégiques définis par les décideurs », déclare le colonel Ndiaye.

Il a assuré que les indicateurs présentés par le Sénégal « cadrent bien avec les orientations, notamment la contribution déterminée nationale (CDN), la neutralité carbone liée à la dégradation des terres, la gestion de la qualité de l’air, entre autres indicateurs clés relatifs aux grandes problématiques environnementales’’.

« Cela sera validé par les autorités afin que l’on ait des éléments clairs pour prouver que les mécanismes consensuels que nous aurons seront suivis clairement et que des données claires, précises indiqueront les objectifs par rapport à nos engagements », a expliqué Ibra Sankarou Ndiaye.

Selon lui, « le rééchelonnement de la dette consiste à renégocier certaines dettes afin de générer des ressources supplémentaires qui seront réinvesties dans la gestion de l’environnement pour l’amélioration des conditions de vie des populations ».

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