Rabat, 22/08/2018 (MAP) – Le cimentier Kényan ARM, dont les parts de marchés ne cessent de s’éroder suite à des investissements infructueux, a été suspendu de la bourse de Nairobi Securities exchange (NSE), deux jours après son admission, le 18 août, indique la place boursière kényane dans un communiqué relayé par les médias.
ARM Cement, endetté à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars, a été suspendu de la bourse pour sept jours ouvrables et placé sous administration judiciaire, conformément à la loi kényane sur l’insolvabilité de 2015.
La compagnie de cimenterie, parmi les plus grands du secteur au Kenya, a connu d’importantes baisses de performances. Ses parts de marchés ont chuté pour atteindre 10% du marché, suite à ses débâcles au niveau de son usine implantée en Tanzanie en 2014.
Elle n’a pas été en mesure de générer les revenus escomptés, contribuant à plomber les comptes du groupe. En difficulté, le cimentier kényan a été pointé du doigt dans sa gestion de la dette.
La suspension d’une semaine ouvrable a été émise avec l’approbation de l’Autorité des marchés financiers, selon la NSE.
Au bord de la banqueroute, ARM Cement bénéficie actuellement de la loi sur l’insolvabilité de 2015, donnant la possibilité aux entreprises en pleine crise financière de se concerter et de se restructurer, même lorsqu’elles sont très endettées. Cette option permet aux entreprises au bord de la faillite de continuer à fonctionner, alors que l’ancienne loi conduisait à l’arrêt brutal des activités.