Abidjan, 14 déc 2021 (AIP)- Un atelier de restitution des résultats du groupe de travail (GTCOR) sur les changements climatiques s’est tenu, mardi 14 décembre 2021, à Abidjan, à l’initiative du comité national de télédétection et d’information géographiques (CNTIG) sur le thème, « quels outils de résilience face à la dégradation de notre écosystème ».
Le directeur général du CNTIG, Dr Edouard Fonh-Gbéi a expliqué que ce groupe de travail a pu rassembler pratiquement toutes les grandes structures techniques au niveau national. Ceux-ci, a-t-il indiqué, « durant plusieurs mois, ont travaillé à mettre en place des outils, des méthodes qui devraient être appliquées et doivent être vulgarisés de sorte qu’on puisse être dans les normes que la Côte d’Ivoire s’est fixé à savoir un taux de 30,41% de réduction bas carbone ».
« En termes de résultats, il y a un portail, tous les acteurs du domaine qui doivent être impliqués ont été répertoriés. Les problématiques qui sont soulevées dans les différents secteurs ont été répertoriés et des outils concrets au niveau de la technologie, au niveau des projets pilotes ont été identifiés, et cela sera mis en exécution. Le rapport est prêt, nous sommes là pour une restitution et ce rapport sera soumis au ministère de l’Environnement et du Développement durable pour son application », a assuré Dr Fonh-Gbéi.
Pour le directeur général du développement durable, Aboua Gustave, les recommandations issues de ces travaux méritent d’être connues des pouvoirs publics, par la population pour des décisions éclairées dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.
« Il est temps que la question des changements climatiques sorte des carcans scientifiques, afin de toucher toutes les dimensions des strates de la société pour ne laisser personne de côté. Tous devrons être munis d’outils pour l’adaptation et l’atténuation dans la quête d’une vie meilleure sur la terre », a-t-il indiqué.
Il a rappelé que la Côte d’ivoire a revu ses contributions nationales déterminées à la hausse, passant de 28% en 2015, à 30,5% cette année. « (…) Ce qui veut dire qu’il faut une réduction de plus de 30 millions giga tonnes pour que la Côte d’Ivoire puisse parvenir à une croissance bas carbone », a-t-il précisé.
Le représentant du ministre Jean-Luc Assi a salué l’initiative innovante du CNTIG de créer un cadre de réflexion en lien avec la géo information. « Nous sommes convaincus que les résultats de ces réflexions contribueront aux efforts que la Côte d’Ivoire déploie pour l’atteinte des ambitions dans les initiatives bas carbone », a-t-il conclu.
Les changements climatiques demeurent un défi majeur pour tous les pays, eu égard au caractère global et transnational des sources d’émissions de gaz à effet de serre et de ses effets sur l’environnement physique, les populations et les activités humaines, rappelle-t-on.
