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Le Président Félix Tshisekedi appelle à des compensations financières pour l’apport de l’Afrique dans la stabilisation du climat


  30 Septembre      21        Sustainable Development (379),

   

Kinshasa, 29 sept 2021(ACP).-  Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a estimé que l’Afrique mérite d’être payée pour ses atouts qu’elle apporte dans la lutte contre le changement climatique, au cours d’une interview qu’il a accordée vendredi dernier, au journaliste de la VOA Afrique , Marius Muhunga, en marge de la tenue à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, de la 76ème édition de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Pour le Chef de l’Etat, qui est également Président en exercice de l’Union africaine (UA), l’Afrique a des atouts qui peuvent constituer la solution à la lutte contre cette modification de l’équilibre thermique de la terre. Il a par ailleurs, fait savoir que, le continent subit le plus des conséquences néfastes quant au réchauffement climatique.

En effet, d’après les scientifiques, certaines régions de l’Afrique reçoivent moins de précipitations, alors que d’autres connaissent des inondations plus graves du fait des changements climatiques qui affectent la région. Ces changements, qui surviennent partout dans le monde, sont aujourd’hui communément attribués aux activités humaines, en particulier celles qui consomment du pétrole et d’autres combustibles fossiles polluants.

Les gaz produits s’accumulent dans l’atmosphère, retenant la chaleur solaire et faisant monter la température de la terre. Ce phénomène, connu sous le nom de « réchauffement planétaire », a des incidences sur les chutes de pluies et autres phénomènes atmosphériques et climatiques, mettant en danger la vie humaine, animale et végétale du fait des conséquences potentiellement catastrophiques des changements climatiques.
Le bassin du Congo et la forêt équatoriale, un véritable magasin du carbone

Le Chef de l’Etat a également fait savoir que le bassin du Congo et la forêt équatoriale sont un véritable magasin du carbone. « Le bassin du Congo avec son massif forestier, deuxième poumon au monde après celui de l’Amazonie et la forêt équatoriale avec ses tourbières sont un véritable magasin du carbone qui contribue à la protection de l’environnement », a-t-il souligné.

En prévision de la COP 26 qui se tiendra à Glasgow (Ecosse) en novembre 2021, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a rappelé dans une communication le 18 septembre dernier, aux membres du gouvernement, le rôle central de la République Démocratique du Congo dans la lutte contre le changement climatique et la transition énergétique.

Pour le Chef de l’Etat, ces assises sont « une opportunité exceptionnelle » pour la RDC, l’un des pays qui proposent des solutions à la problématique de réchauffement climatique de la planète, de mettre en exergue ses ressources et de négocier les compensations y relatives.
Le Bassin du Congo dont plus de 60% se trouve en RDC est l’un de deux poumons écologiques du monde avec l’Amazonie pour atténuer le réchauffement climatique sur la planète. Avec ses 145 millions d’hectares de forêts et ses immenses ressources en eaux et sa biodiversité, la RDC devrait bénéficier de compensations à sa juste valeur pour ses apports dans la sauvegarde de la planète tout entière.

Le bassin du Congo s’étend sur six pays d’Afrique centrale (RDC, République du Congo, République Centrafricaine, Cameroun, Guinée-Équatoriale et Gabon) et contient près de 2 millions de kilomètres carrés de forêt tropicale. Il abrite également le plus grand complexe de tourbières tropicales de la planète, contenant 30 milliards de tonnes métriques de carbone, soit trois années d’émissions mondiales.

La Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques est une conférence internationale organisée par les Nations unies qui se déroulera du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Écosse. Elle est la 26ème Conférence des parties (d’où son acronyme : COP26), qui réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Ces assises sont organisées par le Royaume-Uni, en partenariat avec l’Italie.

Le Président Félix Tshisekedi appelle à des compensations financières pour l’apport de l’Afrique dans la stabilisation du climat


  30 Septembre      20        Sustainable Development (379),

   

Kinshasa, 29 sept 2021(ACP).-  Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a estimé que l’Afrique mérite d’être payée pour ses atouts qu’elle apporte dans la lutte contre le changement climatique, au cours d’une interview qu’il a accordée vendredi dernier, au journaliste de la VOA Afrique , Marius Muhunga, en marge de la tenue à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, de la 76ème édition de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Pour le Chef de l’Etat, qui est également Président en exercice de l’Union africaine (UA), l’Afrique a des atouts qui peuvent constituer la solution à la lutte contre cette modification de l’équilibre thermique de la terre. Il a par ailleurs, fait savoir que, le continent subit le plus des conséquences néfastes quant au réchauffement climatique.

En effet, d’après les scientifiques, certaines régions de l’Afrique reçoivent moins de précipitations, alors que d’autres connaissent des inondations plus graves du fait des changements climatiques qui affectent la région. Ces changements, qui surviennent partout dans le monde, sont aujourd’hui communément attribués aux activités humaines, en particulier celles qui consomment du pétrole et d’autres combustibles fossiles polluants.

Les gaz produits s’accumulent dans l’atmosphère, retenant la chaleur solaire et faisant monter la température de la terre. Ce phénomène, connu sous le nom de « réchauffement planétaire », a des incidences sur les chutes de pluies et autres phénomènes atmosphériques et climatiques, mettant en danger la vie humaine, animale et végétale du fait des conséquences potentiellement catastrophiques des changements climatiques.

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