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PLAIDOYER POUR UNE « SENSIBILISATION ACCRUE’’ SUR LES LIENS ENTRE CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET MALADIES DIARRHÉIQUES


  30 Septembre      65        Sustainable Development (379),

   

Dakar, 29 sept (APS) – La coordonnatrice du projet Lira 2030 (Leading integrad research for agenda 2030 in Africa), Sokhna Thiam, a appelé mercredi à une ’’sensibilisation accrue’’ sur les liens entre changements climatique et maladies diarrhéiques.

Le changement climatique n’a pas d’impacts directs sur la diarrhée, mais des impacts sur les facteurs endogènes qui sont des facteurs de risque des maladies diarrhéiques tels que l’accès à l’eau, l’assainissement, les inondations, entre autres.

’’En cas d’inondations, il y a possibilité d’impact sur la qualité de l’eau qui peut favoriser la transmission des maladies diarrhéiques, surtout chez les enfants’’, a fait observer la coordonnatrice de Lira 2030, un projet de recherche transdisciplinaire financé en partenariat avec le réseau des académies africaines (NASAC).

’’Aussi bien à Mbour qu’à Korhogo (Côte d’Ivoire) », l’analyse des données climatiques des deux stations météorologiques de 1960 à 2018, a permis d’observer une « augmentation de la température moyenne et minimale’’, a-t-elle dit lors de la restitution des résultats de recherche du projet.

Selon elle, cette augmentation a eu des impacts sur l’incidence des maladies diarrhéiques, en corrélation avec les données climatiques et les données sanitaires obtenues auprès du ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers la plateforme Système d’informations sanitaires.

’’Et lors des dix dernières années, nous avons observé une association très positive » entre la température moyenne minimale, l’incidence de la diarrhée à Mbour et « une forte incidence des maladies diarrhéiques dans la ville’’, a indiqué Sokhna Thiam.

Le projet, clôturée après deux ans de mise en oeuvre, a impliqué deux villes secondaires de l’Afrique de l’Ouest (Mbour, au Sénégal, et Korhogo, en Côte d’Ivoire).

’’Nous avons travaillé sur les questions de changement climatique et les maladies diarrhéiques, qui sont des maladies liées à l’eau’’, a expliqué Sokhna Thiam, chercheuse et spécialiste des questions de climat, d’environnement et de santé.

Au Sénégal, la mise en œuvre dut projet est assuré par l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), et en Côte d’Ivoire par le Centre suisse de recherche scientifique (CSRS).

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