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Près de 10 milliards de dollars pour la mise en œuvre du Fonds bleu pour le Bassin du Congo


  7 Octobre      15        Environment (3678),

   

Brazzaville, 07 OCT (ACI) – Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo nécessite près de 10 milliards de dollars Us pour la mise en œuvre de ses 254 projets, a dit récemment à Brazzaville la ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat du Bassin du Congo (Ccbc), Mme Arlette Soudan-Nonault.

Au cours d’une conférence de presse qu’elle a donnée au sujet de la Cop 26 prévue du 30 novembre au 14 décembre prochain à Glascow en Ecosse, elle a précisé que les pays de la Ccbc sont dans la mobilisation de ce Fonds, en vue d’être en mesure de participer à la mise en œuvre de ce plan d’investissement.

«Aujourd’hui, on ne peut rien faire sans la prise en compte de la problématique du Bassin du Congo. Nous allons à Glasgow pour dire que nous sommes de bons élèves de la conservation, de la protection de l’environnement et de la biodiversité. Nous vendons un service écosystémique», a-t-elle fait savoir.

Aussi, elle a dit que les pays de la Ccbc iront à Glascow pour rappeler qu’ils attendent des fonds d’adaptation pour leur permettre également d’aller vers une économie durable et alternative, et qu’ils doivent construire des infrastructures pour leurs populations.

« Lorsqu’on parle des forêts, de la biodiversité, de ces écosystèmes fragiles, telles que les tourbières, nous ne pouvons pas les préserver pour le reste du monde afin que les pays riches vivent bien au détriment des pays pauvres qui devront à leur tour vivre dans la misère. C’est ce que nous allons dire aux partenaires du reste du monde», a dit Mme Soudan-Nonault.

Au cours de cette conférence de presse, elle a fait remarquer que les pays du Bassin du Congo sont fiers d’avoir soutenu unanimement un Fonds qui porte sur les questions du changement climatique et qui permet de donner une économie alternative aux comités riveraines vivants dans les zones forestières.

«Nous sommes heureux et fiers d’aller à Glasgow et d’attendre légitimement qu’une part des financements du climat nous revienne, parce que nous vendons un service écosystémique», a-t-elle poursuivi.

Aussi, elle a dit que les pays de la Ccbc ont plusieurs attentes, car le Bassin du Congo est le second poumon écologique de la planète après l’Amazonie. «Il est avéré que les 222 millions d’hectares de forêts du Bassin du Congo, avec ses 10% de biodiversités, sont aujourd’hui le rempart de l’humanité», a souligné la ministre en charge de l’Environnement.

Selon elle, dans le cadre du partenariat que les pays de la Ccbc ont avec l’Université de Lyns du Royaume Uni, les scientifiques ont réussi à réactualiser la superficie des tourbières découvertes depuis 2019.

Actuellement, cette superficie est de 165,542 km2, avec une séquestration de 31 milliards de tonnes de carbones, soit l’équivalent de 15 à 20 années d’émission de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’Amérique (Usa) et de trois à quatre ans des émissions des gaz à effet de serre sur toute la planète, a-t-on appris.

Aujourd’hui, il existe trois commissions, à savoir la Commission des Etats insulaires, présidée par les Seychelles ; la Commission du Bassin du Congo, présidée par le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou-N’Guesso ; et la Commission climat du Bassin du sahel, présidée par le Niger. Ces trois Commissions vont aller en rang structuré et organisé à Glasgow, a rassuré Mme Soudan-Nonault.

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