Saint-Louis, 20 oct (APS) – Le projet de protection côtière de Saint-Louis (PPCS) a procédé à la remise de caissons de poissons aux femmes mareyeuses dont les activités ont été impactées dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet, a constaté l’APS.
Ce don vise à soulager les femmes qui avaient l’habitude d’évoluer sur cette partie du quartier de Guet-Ndar inclus dans le PPCS qui est en train de construire une digue de protection sur deux kilomètres, a affirmé Adama Gaye, expert environnemental du projet.
« Quand nous avons échangé avec les populations, il revenait dans les discours l’urgence d’accompagner ces femmes dont l’activité principale se passait sur cette partie du site », a dit M. Gaye.
Il a rappelé que du début à la fin, la concertation a été le mot d’ordre de l’Agence de développement communal (ADC) où est logé ce projet.
Selon lui, « l’étude d’impact environnemental avait insisté sur la nécessité de sauvegarder l’activité socio-économique de ces braves femmes encadrées par le Conseil local de pêche artisanale (CLPA) ».
Représentant l’Agence de développement municipal (ADM), le chargé du suivi évaluation Mansour Bocoum a souligné l’intérêt que les autorités portent à ce projet très suivi par les universitaires.
« D’ailleurs, a-t-il dit, une caméra de surveillance a été installée pour suivre l’évolution de la côte suivant les travaux du PPCS qui sont avancés à plus de 50% ».
Dans cette perspective, l’Institut de recherche et de développement français (IRD) et l’Université Gaston Berger scrutent les résultats de ces recherches très attendues par la communauté scientifique internationale, a fait savoir expert en communication du PPCS, signalant que ce projet est une première dans le monde.
Les bénéficiaires ont exprimé leur joie de recevoir ce don qui va les alléger non sans déclarer leur souhait de voir le PPCS s’étendre sur une distance englobant l’hydrobase.