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TAMBACOUNDA : PLAIDOYER POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES DÉCHETS PLASTIQUES


  6 Mars      31        Environment (3678), Sustainable Development (379),

   

Tambacounda, 6 mars (APS) – Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a plaidé vendredi en faveur d’une meilleure prise en charge des déchets plastiques, en vue d’en réduire l’incidence négative sur l’environnement.

‘’La région de Tambacounda, de par sa position géographique, occupe une place centrale dans la stratégie de lutte contre le péril plastique au Sénégal. Elle peut activement participer à la réduction de l’incidence des matières plastiques sur l’environnement’’, a-t-il dit.

Abdou Karim Sall présidait un Comité régional de développement (CRD) sur la nouvelle loi relative à la prévention et à la réduction des matières plastiques sur l’environnement.
L’entrée en vigueur de cette loi, dont il promet une application rigoureuse, est prévue à partir du 20 avril prochain, a-t-il annoncé.

Pour une compréhension plus nette de l’application effective de cette loi, le ministre de l’Environnement a initié une série de rencontres pour sensibiliser et mobiliser l’ensemble des parties prenantes.

‘’Etant région frontalière, le contrôle de l’entrée frauduleuse des produits plastiques prohibés constitue un grand défi. C’est pourquoi l’engagement et la vigilance des services déconcentrés des douanes, de la gendarmerie et de la police des frontières me semblent essentiels pour relever ce défi’’, a-t-il souligné.

Il indique que des efforts soutenus doivent être menés à tous les niveaux, pour assurer une gestion rationnelle des déchets plastiques qui polluent les pâturages et les cours d’eau, causant ainsi des dommages graves à l’élevage et à l’agriculture.

‘’Les produits plastiques sont toujours utilisés à grande échelle et jetés dans la nature, souvent après une seule utilisation. Plus grave encore, les importations de produits plastiques ont augmenté de 20%, alors que la production industrielle de plastique connaît une hausse de 7%’’, a déploré le ministre.

Cette situation, a-t-il poursuivi, démontre à plusieurs égards que la loi de 2015 comportait d’importantes lacunes liées, entre autres, à son champ d’application étroit et à l’impossibilité de distinguer à l’œil nu les sachets plastiques interdits de ceux qui ne le sont pas.

A l’en croire, cette nouvelle loi comporte de nombreuses innovations dont l’interdiction de certains produits plastiques à usage unique ou produits plastiques jetables (tasses à jeter, plats à jeter, pailles, etc.).

Il s’y ajoute le bannissement total des sacs plastiques sortis de caisse, la consignation des bouteilles en plastique, afin notamment d’améliorer la collecte de ces contenants, et par suite, le recyclage.

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