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UNE SYNERGIE DES ACTIONS PRÉCONISÉE FACE AUX RISQUES CLIMATIQUES ET DE CATASTROPHES


  17 Décembre      16        Environment (3677),

   

Dakar, 16 déc (APS) – L’ONG Enda énergie appelle à privilégier une synergie des actions en vue d’apporter des réponses fiables aux risques climatiques et de catastrophes.

Emmanuel Seck, coordonnateur de programmes à l’ONG Enda énergie, a soutenu que le projet de partenariat multi acteurs sur le financement et l’assurance des risques climatiques et de catastrophes (FARCC), peut constituer un moyen privilégié pour promouvoir, des réponses fiables et rapides aux situations de catastrophes causées par les défis climatiques au Sénégal.

« Nous voulons avec tous les acteurs de la société civile, des institutions et du privé entre autres, échanger sur les synergies que nous pourrions mettre en place par rapport aux approches de lutte contre la désertification, le changement climatique, la réduction des risques et catastrophes », a-t-il dit.

M. Seck intervenait au cours d’un forum national sur le « financement et l’assurance des risques climatiques et de catastrophe ».

Evoquant une étude menée par Enda-Energie et Germanwatch, il a déclaré que « les changements climatiques nuisent davantage aux efforts vers le développement durable et à l’éradication de la pauvreté dans les pays en développement dont la vulnérabilité est accrue ».

Il ressort également, les mesures ‘’importants’’ prises au niveau national pour lutter contre ces effets climatiques et catastrophes à travers des programmes, politiques et stratégies d’adaptation et de réduction de risques de catastrophe, a-t-il ajouté.

Parmi ces mesures, il a cité le développement de mécanismes de financement et d’assurance des risques climatiques et de catastrophe.

Néanmoins, la complexité de ces mécanismes fait qu’ils sont en général mal connus par les acteurs du développement et de la société civile en particulier, a déploré le coordonnateur de programmes à l’ONG Enda énergie. .

Selon lui, cela rend aussi leur adaptation mal maîtrisée pour soutenir les groupes vulnérables et particulièrement menacés par les risques climatiques et de catastrophes.

Face à cette situation, il a souligné la nécessité de renforcer les capacités des organisations de la société civile (OSC) autour des initiatives sur le financement et l’assurance des risques climatiques et de catastrophes.

Il a également plaidé pour la mise en place d’un cadre d’échanges, de dialogue et d’harmonisation des activités sur les systèmes d’assurance indicielle et agricole.

De même, s’agit-il de voir comment les assurances peuvent davantage bénéficier aux populations notamment, aux producteurs ruraux. Selon lui, il faudrait arriver à calibrer les offres aux besoins des populations.

L’autre volet concerne le financement des risques et catastrophes en partant de l’existant, a-t-il indiqué.

« Le Sénégal dispose des entités accrédités comme le Centre de suivi écologique (CSE) et la Banque agricole qui permettent aux différents acteurs, de bénéficier du financement du Fond vert climat (FVC) », a fait valoir Emmanuel Seck.

L’étude étude menée par Enda-Energie et Germanwatch recommande le renforcement du dialogue multi-acteurs pour créer des passerelles entre les institutions, les directions de l’Environnement, des Assurances et de la Protection civile, mais également la société civile.

« Il faut que l’on accompagne ce processus pour que l’offre faite par les compagnies d’assurances comme celle agricole, puisse être mieux comprise par les populations », a suggéré coordonnateur de programmes à l’ONG Enda énergie.

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