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Catherine Samba Panza :  »Accepter d’être femme leader, c’est aller au bout des défis »


  18 Juin      89        LeaderShip Feminin (447), Politique (25158),

 

Libreville, 18 Juin 2018 – (AGP) – La 2ème édition de la conférence nationale du Leadership féminin, qui s’est tenue du 15 au 16 juin dernier à Libreville, a été l’occasion pour la marraine de l’évènement, Catherine Samba Panza, d’inviter les femmes à accepter d’être femme leader, ceci, en allant au bout des défis.

Selon la marraine de l’évènement, Catherine Samba Panza, les femmes devraient aller jusqu’au bout des défis qui se présentent à elles. « Une femme leader c’est la locomotive. Elle a tous les regards braqués sur elle. Elle doit se démultiplier pour répondre à toutes les obligations. Mais si elle a accepté d’être femme leader, elle doit aller jusqu’au bout », a-t-elle déclaré. Ajoutant que pour y parvenir, la femme doit être autonome. « Si on n’est pas autonome financièrement, il est difficile d’avancer, mais cette autonomisation doit évoluer dans un contexte. Il faut que la femme soit libérée, qu’elle se sente épanouie pour pouvoir être autonome. Ceci, en mettant un accent particulier sur la formation et l’information ».

À propos, elle a expliqué que I’information est importante, en ce sens que les femmes doivent s’imprégner des enjeux du monde, de leur nation et de leur continent, afin de répondre aux défis du moment. Des aspects qui, selon elle, passent nécessairement par l’auto-formation, avant d’arriver vers d’autres types de formations personnelles.

Aussi, en revenant sur la première thématique débattue lors de la conférence  »portant sur l’enjeu de l’éducation pour la femme », Mme Samba Panza, a non seulement relevé un intérêt particulier des femmes au problème de l’éducation, mais surtout la nécessité de garder les valeurs culturelles dans la mise en œuvre de celle-ci.

À cet effet, l’implication des parents dans l’éducation de leurs progénitures a également été sollicitée par l’ensemble des participantes, qui ont noté une déperdition scolaire, suite à la démission parentale dans la plupart des cas observés.

Un moment d’échanges au cours duquel, le modèle d’Honorine Nzé Bitéghé, ancienne membre du gouvernement gabonais en charge des Affaires sociales, a été apprécié. « Une femme, naît d’abord une fillette, qui va passer par 5 moules de formations, le moule familiale, elle ne dit rien, ensuite le moule scolaire où elle reçoit l’enseignement du système éducatif national, pour ceux qui ont de la chance d’aller à l’école ou encore l’éducation rurale. Celle acquise, dans la cuisine des grands-mères. Le troisième moule prend en compte, l’éducation sentimentale ou matrimoniale. Laquelle influencera sa personnalité en fonction de la qualité de l’évolution de la vie du couple », a-t-elle expliqué.

Elle va poursuivre en disant que « le dernier moule, quant à lui, est celui, où elle se forge une personnalité dans laquelle la femme opère un choix. Ceci, en faisant une symbiose des précédentes phases. Lesquelles peuvent être qualifiées de négatives ou positives. Si elle choisit le négatif, elle ne découvrirait pas les qualités que Dieu a mises en elle. Quand le négatif apparait dans la vie de quelqu’un c’est triste », a souligné Mme Nzé Bitéghé.

Pour elle, il est nécessaire que la femme comprenne qu’elle est une citoyenne quelque soit le niveau, parce que la seule chose qui la différencie de l’homme, c’est le sexe, en ce sens qu’elle a reçu le don de donner la vie. Elle peut assumer toutes les responsabilités qui se présentent à elle. Un aspect qui passe inévitablement par une éducation.

ERAM/CEM/SM/FSS

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