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La question du Sahara, un conflit « artificiel » alimenté par « des agendas extérieurs » (président Parlement andin)


  7 Juillet      95        Politique (25166),

 

Casablanca, 07/07/2018 (MAP) – Le président du Parlement andin, Fernando Meza Moncada, a affirmé, samedi à Casablanca, que la question du Sahara marocain est un conflit « artificiel » qui « sert des intérêts particuliers et des agendas extérieurs ».

Dans une déclaration à la MAP, M. Meza Moncada a souligné que sa visite à Laâyoune, durant laquelle il a notamment rencontré les notables et les élus, lui a permis de mieux appréhender un ensemble de vérités et d’avoir la conviction que « ce sont des forces extérieures qui ont créé ce conflit artificiel depuis des décennies, au service de leurs intérêts et sans aucune considération pour l’avis des chibouks des tribus et des populations locales ».

Après avoir souligné être mandaté par les membres du Parlement andin pour visiter le Maroc en vue de renforcer les relations bilatérales, il a relevé que son déplacement dans les province du sud du Royaume « avait pour objectif de constater de visu la réalité dans cette région ».

La finalité première du Parlement andin est de chercher constamment la paix et la stabilité et d’encourager le dialogue pour contribuer à la résolution des conflits, a-t-il fait savoir, rappelant à ce propos une mission en Colombie pour convaincre la guérilla de l’importance de trouver une issue pour instaurer la sécurité et la stabilité dans ce pays.

Au Maroc, a-t-il tranché, « j’ai développé, à nouveau, la conviction de l’absence de quelconque conflit et de l’attachement des populations sahraouies à l’intégrité territoriale de leur patrie, plus encore il n’existe pas le moindre doute sur l’attachement de l’ensemble des citoyens à la marocanité de leur Sahara ».

Il a expliqué que des parties s’échinent à ce que ce différend s’éternise car elles en tirent des profits, au détriment des souffrances des enfants, des femmes et des milliers de victimes dans les camps de Tindouf.

Dans ce sens, il a fait observer que « ceux qui tentent de faire perdurer ce conflit sont en train nous offenser et de nous insulter, pire ils sont allés jusqu’à proférer des menaces pour la simple raison que nous avons fait ce qui devait être accompli ».

Le responsable andin s’est adressé aux parties entretenant « la chimère de la république sahraouie pour leur dire que ce mensonge ne sert finalement que des intérêts personnels et les agendas de mercenaires, en usant de la supercherie et des allégations à tout-va, alors que nous nous sommes assuré que le conflit n’a aucune existence dans la réalité ».

Il a, ainsi, réitéré l’appui constant du Parlement andin aux positions marocaines qui épousent parfaitement la légalité internationale et les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU, considérant la proposition d’autonomie présentée par le Maroc comme « l’unique initiative pour instaurer la paix ».

« C’est la raison pour laquelle nous appuyons fortement, au Parlement andin, les efforts du Maroc et soutenons cette initiative qui constitue la solution réaliste pour parvenir à une issue à ce conflit artificiel », a-t-il insisté.

Une délégation du Parlement andin a effectué, depuis lundi dernier, une visite dans le Royaume, à l’invitation du président de la Chambre des Conseillers, Hakim Benchamach, dans le cadre des bonnes relations unissant les deux institutions législatives.

Le Parlement des pays andins rassemble cinq pays de l’Amérique du Sud, à savoir la Bolivie, le Chili, la Colombie, l’Équateur et le Pérou.

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