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AFRICOM PRÉCISE SA STRATÉGIE  »GAGNANT-GAGNANT » AU SÉNÉGAL


  31 Juillet      110        Militaire (516), Securité (3005),

 

Dakar, 31 juil (APS) – Le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) précise ne pas disposer de base au Sénégal mais d’un site de stationnement conformément à l’esprit de sa stratégie consistant en priorité à renforcer, à leur demande, les capacités militaires des pays africains, dans le cadre d’une coopération militaire « gagnant-gagnant ».

Les Etats-Unis « n’ont pas besoin d’une base militaire » au Sénégal et n’ont pas non plus la volonté d’en disposer, a répété le commandant d’AFRICOM, le général Thomas Waldhauser, lors d’un point de presse, lundi, à Dakar.
 
Le site dont dispose AFRICOM, à la base aérienne de Ouakam, sert essentiellement d’appui logistique et compte notamment un dépôt de matériel militaire et des tentes pour le personnel militaire en vue d’éventuelles opérations d’urgence et humanitaire.
 
Le site de la base aérienne de Ouakam est le 12e du genre en Afrique, selon la partie américaine. 
 
« Ce n’est pas une base militaire, c’est juste un site de stationnement », a précisé le général Waldhauser après avoir inspecté les lieux, en compagnie de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi.
 
Il sert à régler « les défis liés au temps et à l’espace », en permettant de déployer « de manière très rapide » des troupes au besoin, ce qui permettrait de rapprocher AFRICOM de ses objectifs stratégiques au Mali et au Burkina Faso par exemple, compte tenu de l’étendue du continent africain, a indiqué le général américain.
 
Il explique sa visite par la nécessité de renforcer la coopération militaire avec le Sénégal, dans le but de contribuer au renforcement des capacités de la partie sénégalaise, de manière à mieux faire face aux « enjeux sécuritaires » dans le cadre d’un « partenariat gagnant-gagnant ».
 
Dans cette perspective, le général Waldhauser a dit être également venu pour discuter avec ses homologues sénégalais des problèmes qu’ils rencontrent et voir dans quelle mesure leur apporter une aide, le Sénégal étant un pays « exportateur de la paix », en allusion aux nombreuses missions sénégalaises dans des pays en crise.
 
« Ce que nous voulons, c’est de continuer à coopérer » par le biais de sites, a-t-il dit, avant d’ajouter : « On peut ne pas ne pas être là physiquement » et avoir la possibilité d’intervenir rapidement « en cas de besoin ».
 
« Nous ne nous invitons pas (…). Nous sommes là pour travailler avec le Sénégal et les armées sénégalaises » avec l’ambition de trouver les moyens de continuer à « travailler ensemble », a résumé l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal.
BK/ASG

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