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LA PRIMATURE, UNE INSTITUTION PRESQUE CINQUANTENAIRE


  7 Avril      247        Politique (25313),

 

Dakar, 7 avr (APS) – Le poste de Premier ministre, appelé à être supprimé à terme, a été institué au Sénégal le 26 mars 1970, avec la nomination d’Abdou Diouf à la tête du gouvernement, sous le règne du premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor.

La primature devrait donc fêter son cinquantenaire en 2020, « quand bien même cette institution  »a connu des ruptures entre 1983 et 1990″, a relevé l’historien et archiviste sénégalais Saliou Mbaye, dans un entretien avec l’APS.

« Tant qu’on était un Etat colonisé, on n’avait pas de président de la République. La première grande innovation était l’élection du président de la République le 5 septembre 1960. Le président Léopold Sédar Senghor a été élu par un collège de 80 députés de l’Assemblée nationale », a-t-il souligné.

Cette instance comprenant 7 représentants des assemblées régionales, 33 délégués des communes, s’était réunie en congrès, pour élire Léopold Sédar Senghor président de la République et il nomma Mamadou Dia, président du Conseil, le 7 septembre 1960, rappelle l’historien, archiviste et paléographe.

A partir de 1960, a-t-il signalé, le Sénégal avait « un régime bicéphale » avec un président de la République et un président du Conseil qui gérait le gouvernement. Cette situation allait durer jusqu’à la crise de 1962 marquée par la destitution de Mamadou Dia, a fait observer l’ancien directeur des Archives nationales du Sénégal (ANS).

« C’est par une motion de censure votée par l’Assemblée nationale présidée par Lamine Guèye que le président du Conseil, Mamadou Dia avait perdu le pouvoir. Le président Senghor proposa une nouvelle Constitution le7 mars 1963 », a dit le professeur Mbaye.

Cette Constitution soumise au référendum, avait mis en place « un régime présidentiel » en 1963 et depuis lors le Sénégal a toujours vécu sous ce régime, a-t-il indiqué, ajoutant que l’institution du poste de Premier ministre découle de cette évolution.

Le chef du gouvernement sortant Mahammed Boun Abdallah Dionne, reconduit à son poste samedi avec la charge de former un nouveau gouvernement, a confirmé les informations de presse faisant état de la suppression à terme du poste de Premier ministre.

M. Dionne, qui assurera en même temps les fonctions de ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, a indiqué que le prochain gouvernement sera chargé de conduire la réforme devant aboutir à la suppression de chef de gouvernement, pour « mieux d’Etat » et un meilleur suivi des politiques publiques.

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