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Bulletin quotidien d’informations économiques africaines


  11 Avril      50        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Rabat, 11/04/2019 (MAP)- Voici le bulletin quotidien d’informations économiques africaines pour la journée du jeudi 11 avril :.

Sénégal-UEMOA-Consommation

Le rythme de progression du niveau général des prix à la consommation au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a ralenti au mois de janvier 2019 comparé au mois précédent, indique la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

L’indice harmonisé des prix à la consommation a ainsi progressé, en glissement annuel, de 0,8% à fin janvier 2019, après une réalisation de 1,1% au mois de décembre 2018. Selon la BCEAO, le recul du rythme de progression du niveau général des prix est imprimé essentiellement par la composante alimentation, dont la contribution à l’inflation totale est ressortie à moins 0,1 point de pourcentage à fin janvier 2019, contre plus 0,1 point de pourcentage un mois plus tôt.

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Sénégal- Exportations

Les exportations du Sénégal au terme du mois de février 2019 ont enregistré un léger repli de 9,8 milliards de FCFA (environ 16,660 millions de dollars) comparé au mois précédent, rapporte une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), mercredi.

Ces exportations sont ressorties à 171,1 milliards de FCFA contre 180,9 milliards de FCFA au mois de janvier 2019, soit une baisse de 5,4% en valeur relative. « Ce repli est expliqué par la contraction des expéditions de conserves de poisson (moins 60,0%), d’engrais (moins 54,6%), d’arachides non grillées (moins 50,5%) et de poissons frais de mer (moins 22,8%) », souligne l’ANSD.

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Côte d’Ivoire-Economie

La production industrielle d’or en Côte d’Ivoire pour l’année 2018 est estimée à 24,5 tonnes pour une prévision de 26,5 tonnes, soit une baisse de 3,57% par rapport à 2017, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Au 31 décembre 2018, il ressort des différents états de la production minière que la production des métaux de base est en hausse et celle de l’or légèrement en baisse. La production industrielle de l’or pour l’année 2018 est de 24,5 tonnes pour une prévision de 26,5 tonnes, soit une baisse de 3,57% par rapport à 2017 », a dit Sidi Touré à la presse.

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Kenya-élevage

La Banque mondiale dépensera 800 millions de shillings (8 millions de dollars environ) pour équiper les abattoirs de quatre comtés du Kenya afin de promouvoir les marchés locaux et d’exportation des produits d’élevage.

Les abattoirs, qui font partie du programme de relance économique, sont en construction dans les comtés de Garissa, Wajir, Isiolo et Mandera.

Le secrétaire principal de l’élevage, Harry Kimutai, a déclaré que les fonds de la Banque mondiale serviraient à équiper les abattoirs selon les standards internationaux en vue de les rendre concurrentiels aux niveaux local et international.

« Ces abattoirs vont être équipés avec les fonds de la Banque mondiale. Ils joueront un rôle majeur dans le renforcement de l’économie de ces régions », a déclaré M. Kimutai.

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Ghana-Pétrole

L’entreprise norvégienne Aker Energy a présenté et soumis au ministre de l’Energie du Ghana, John Peter Amewu, le Plan de développement intégré et des opérations (Integrated Plan of Development and Operations en anglais, PDO) du bloc offshore Deepwater Tano Cape Three Points (DWT/CTP).

Le plan vise la mise en production du champ Pecan – du bloc DWT/CTP -, situé à environ 115 kilomètres au large du Ghana, dans des profondeurs d’eau allant de 2400 à 2700 mètres.

Après approbation du plan par les autorités ghanéennes, les partenaires de l’association s’engageront dans le processus pour la décision finale d’investissement. La première production du champ Pecan pourrait intervenir dans un délai de 35 mois après l’atteinte de la décision finale d’investissement, explique Aker Energy.

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Ghana-Cacao

AgDevCo, un investisseur à impact social spécialisé dans l’agrobusiness et basé à Londres, a annoncé récemment un investissement de 3 millions de dollars dans Kuapa Kokoo, l’unique société de négoce de cacao agréée du Ghana, détenue par une coopérative de petits cultivateurs.

Elle fait partie des entreprises privées autorisées par le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod) à acheter du cacao auprès des producteurs puis à le revendre à la Cocoa Marketing Board (CMB), filiale de vente et d’exportation du Cocobod.

D’après AgDevCo, cette enveloppe permettra à la compagnie locale de poursuivre son approvisionnement en fèves auprès d’un réseau de plus de 100 000 exploitants engagés notamment dans la production de cacao équitable et biologique.

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Nigeria-Télécoms

La préparation par le Nigéria de régulations qui permettront aux opérateurs de télécommunication d’exercer des activités de banque de paiement est diversement appréciée dans le pays. Certains n’ont pas hésité à y voir, une évolution qui réduira la sphère des activités bancaires et ainsi les revenus du secteur.

Pour certains, le service de banque de paiement est loin d’être la seule activité des banques. Parmi les missions les plus importantes de ces dernières on retrouve le financement de l’économie par le crédit et la création de la monnaie, des compétences que n’auront pas les banques de paiement.

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Afrique centrale-chômage

Le taux de chômage des jeunes dont l’âge varie entre 15-24 ans, est de 14,8 % en Afrique centrale, selon le Coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Helder Muteia

« En Afrique centrale, la population jeune de moins de 15 ans représente 45% de la population totale et le taux de chômage des jeunes dont l’âge est compris entre 15-24 ans est de 14,8 %, voire plus dans certains pays comme le Gabon où ce taux est de 35,2 %. En République Démocratique du Congo, le défi du chômage des jeunes est aggravé par les conflits internes. Au Cameroun, la plupart des jeunes n’ont pas de qualifications et sont des travailleurs familiaux », a souligné, mardi à Libreville, lors de l’atelier sous-régional pour le renforcement des capacités des jeunes dans les chaines de valeurs agricoles.

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Ouganda-Télécoms

La Commission des Communications d’Ouganda (UCC) a annoncé qu’elle envisage une modification du système d’octroi et de gestion des licences télécoms, estimant que le cadre actuel, en vigueur depuis plus de dix ans, « n’est plus adapté au marché télécoms ».

« Le cadre actuel des licences a contribué à une augmentation des investissements, à l’entrée de nouveaux acteurs, de modèles commerciaux et de services innovants dans le secteur. Malgré ces succès, le marché télécoms a considérablement évolué avec le temps en termes de technologies et de pratiques commerciales qui appellent à une nouvelle réglementation », souligne le régulateur télécoms dans un communiqué.

Selon l’UCC, les modifications envisagées visent une amélioration de la qualité des services, la promotion de l’innovation et des investissements dans le secteur télécoms ainsi que le déploiement accru du haut débit.

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Burkina-Turquie

Les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et la Turquie se chiffraient à 50 millions de dollars en 2014 contre 90 millions de dollars en 2017.

Ces données ont été rendues publiques à Ouagadougou à l’occasion de la visite d’amitié et de travail qu’effectue actuellement à Ankara le chef de l’Etat Burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

Lors de ce séjour, les deux pays ont tenu, mercredi à Istanbul, un Forum économique sur les potentialités offertes par le Burkina Faso.

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Burkina-BCEAO

Selon le directeur de l’agence principale, par ailleurs directeur national de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour le Burkina Faso, Adama Sankara, les performances de ce pays demeurent en amélioration, malgré un environnement sécuritaire difficile.

« Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) est estimé à 6,6% en 2018 contre 6,3 % en 2017 », a-t-il relevé.

« Les encours de dépôt et de crédit ont enregistré des progressions respectives de 4,8% et 5,5% entre 2017 et 2018 et s’établissent ainsi, au titre des dernières prévisions de décembre 2018, à 3 470,5 milliards de F CFA pour les dépôts et 2 812,8 milliards pour les crédits », a-t-il précisé.

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Burkina-USA-Sahel

L’ambassade des Etats-Unis à Ouagadougou, en collaboration avec le ministère burkinabè de l’Agriculture, a lancé la 2è phase du programme Résilience accrue au Sahel (RISE).

Dans ce cadre, les États-Unis ont décidé de financer cette deuxième phase à hauteur de 111 milliards de F CF A.

Elle concernera onze communes structurellement vulnérables dans trois provinces de la région du Centre-Nord du Burkina Faso et touchera environ 100 000 ménages.

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