Inforpress Preços dos produtos importados aumentaram 1,8% em Março Inforpress “Operação Menos Plástico” resulta na apreensão de grande quantidade de sacos plásticos importados ilegalmente Inforpress Fogo: Comité de Turismo Juvenil é uma forma dos jovens terem voz em matéria do turismo – responsável Inforpress Loco MusicCompany recebe autorização para emitir códigos internacionais de gravação padrão AIB La société minière Iamgold Essakane félicitée par le gouvernement pour son exemplarité AIP La CCI-CI plaide pour une facilitation des procédures d’obtention de visas entre la Côte d’Ivoire et le Vietnam AIP Football/Ligue 1 : L’ASEC en manque d’efficacité faute de joueur décisif en attaque AIP Beugré Mambé se félicite des fruits de la collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Ghana dans le secteur du cacao MAP Les moyens de promouvoir la coopération agricole au centre d’entretiens entre M. Sadiki et son homologue de la Guinée-Bissau MAP CAN de futsal (Demi-finale) : Finale et ticket du Mondial pour l’Angola vainqueur de l’Egypte 7 à 3

LES ARCHITECTES INVITÉS À ’’ÉVEILLER LES CONSCIENCES’’ SUR LES ATOUTS DES MATÉRIAUX ET SAVOIR-FAIRE LOCAUX


  3 Novembre      30        Non classé (661),

 

Thiès, 3 nov (APS) – Les architectes doivent ’’éveiller les consciences’’ des Sénégalais au sujet des possibilités de construction que leur offrent les matériaux et les savoir-faire locaux, a indiqué

samedi, Malick Guèye, directeur du relais pour le développement urbain participé d’Enda tiers-monde.

‘’Que les architectes jouent leur rôle d’enseignement. Leur mission n’est pas de construire, mais d’éveiller les consciences des Sénégalais, pour leur montrer la voie et aider les autorités’’, a dit

M. Guèye, en marge d’un atelier dédié au suivi des indicateurs locaux des ODD 6 et 11.

Ces ODD sont relatifs, respectivement à l’accès à l’eau, à l’assainissement, à la gestion intégrée des ressources en eau, ainsi qu’aux communautés durables qui construisent les villes du monde.

Il note que toute une anarchie prospère dans le monde de la construction, du fait de l’ignorance. Les gens ne font pas confiance aux matériaux et savoir-faire locaux, pensant qu’ils ne sont pas

durables.

Pourtant divers types d’habitat traditionnel locaux prouvent le contraire. C’est le cas des maisons à étage en terre de Mlomp Kadjinol dans le département d’Oussouye, indique le technicien.

Selon lui, elles montrent qu’on peut construire des maisons à un étage, sans briques ni chaînage dans les angles, et juste avec de la boue. Pourvues d’escaliers, de balustrades et dalles en terre

couvertes de paille, ces constructions génèrent un bioclimat à l’intérieur.

La cheminée de la cuisine est disposée de telle sorte qu’elle débouche sur le grenier, où la fumée protège le riz pendant très longtemps des insectes qui pourraient le détruire.

Les cases à impluvium d’Enampore, sont un autre exemple de maison traditionnelle reliant habitat et environnement. Elles sont dotées d’un système de captage et de stockage des eaux de pluie pour la saison sèche, grâce à un entonnoir, note M. Guèye.

Dans tout le Manhattan aux Etats Unis, les murs sont en terre cuite, sans chaînage, poursuit Malick Guèye, lui-même architecte de formation. ‘’Pourquoi ici, on renchérit ici les constructions en

faisant des choses qu’on ne comprend pas ?’’

L’école d’architecture qui a fermé ses portes, ainsi que les nouveaux instituts répertorient et documentent ces technologies locales, a-t-il relevé. Une bonne partie de ces types d’architecture traditionnelle

sont consignés dans des livres, a ajouté Malick Guèye qui, étudiant, s’était rendu au Burkina pour étudier les architectures gouroumsi, nankana, siwo, Léla, Pougouli, etc.

Dans la même catégorie