Agoè-Nyivé, 7 juil. (ATOP) – Le rapport complémentaire de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) au titre du 3ème cycle de l’Examen périodique universel (EPU) du Togo a été validé au cours d’un atelier tenu le mardi 6 juillet à Agoè-Nyivé.
La rencontre qui a connu la participation des différents acteurs des droits de l’Homme a permis de recueillir des avis pour un document fiable et consensuel qui retrace objectivement la situation des droits de l’Homme au Togo. Il s’est agi pour les acteurs de plancher sur l’amélioration de la situation des droits de l’Homme sur le terrain, le respect par chaque Etat de ses obligations et de ses engagements en matière des droits de l’Homme, le renforcement des capacités des Etats à protéger les droits de l’Homme et le partage des bonnes pratiques.
Ce rapport prend en compte le cadre normatif, l’état de mise en œuvre des recommandations issues du second cycle, concernant, notamment les conditions de détention, la lutte contre la torture, les droits à la justice, à la liberté de réunion, de manifestations pacifiques publiques, à l’égalité et à la non-discrimination. Il intègre aussi les points sur la situation des enfants en conflit avec la loi, les droits économiques sociaux et culturels.
Les recommandations prises en compte par le rapport concernent « l’adoption du nouveau code de procédure pénale pour permettre l’application des mesures alternatives à la poursuite, la détention, la construction des cellules de garde à vue pour les femmes et les enfants dans les unités d’enquêtes préliminaires qui n’en disposent pas ». Il y a aussi « l’élaboration et la mise en œuvre du plan national d’action pour la prévention de la tortue et la mise en œuvre du plan d’action pour l’éducation aux droits de l’Homme ».
Le rapporteur général de la CNDH, Yaovi Sronvie a indiqué que l’EPU consiste à examiner la situation des droits de l’Homme et à promouvoir le suivi des obligations et engagements de tous les Etats membres des Nations Unies dans ce domaine. « Il a pour but de contribuer à l’amélioration de la situation des droits de l’Homme dans chaque pays membre des Nations Unies », a-t-il souligné. M. Sronvie a fait savoir qu’après le deuxième passage à l’EPU en 2016, le Togo présentera en janvier 2022 son troisième rapport sur l’état de mise en œuvre des recommandations à lui formulées au cours de ce passage.