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Le Niger salue le « grand leadership » de SM le Roi Mohammed VI dans la lutte contre les changements climatiques


  1 Octobre      73        Développement durable (454), Leadership Africain (162),

 

Rabat, 30/09/2021 (MAP) – La ministre nigérienne de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou, Représentant le Président de la République, Mohamed Bazoum, a salué, jeudi, au nom de la Région du Sahel, « le grand leadership » de SM le Roi Mohammed VI dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.

Mme Garama Saratou s’exprimait, jeudi à Niamey, par visioconférence lors des travaux du deuxième sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (CCBC).

Les Chefs d’Etat et de gouvernement africains avait décidé de créer, le 1er novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP 22 et à l’initiative de Sa Majesté le Mohammed VI, trois commissions pour concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique pour l’émergence de l’Afrique, rappelle-t-on.

Les trois commissions visent en effet la mise en œuvre de l’Accord de Paris, de la Déclaration de Marrakech et des Objectifs de Développement Durable des Agendas 2030 des Nations Unies, et 2063 de l’Union Africaine.

Dans un discours prononcé, lors du somment du CCBC, au nom du Président de la République Bazoum Mohamed, qui assure la Présidence de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), la ministre nigérienne de l’Environnement a rappelé que « la mobilisation des ressources financières au profit du climat demeure le plus grand défi auquel fait face aujourd’hui l’humanité ».

Elle s’est également réjouie de l’initiative de la mise en place d’une Task Force internationale pour faciliter l’accès au financement climat des pays en voie de développement et ce en prélude au Sommet des leaders mondiaux prévu en marge de la COP26, les 1er et 02 novembre prochain.

La Région du Sahel, a-t-elle déclaré, « salue l’implication de l’Afrique à travers notamment le Sénégal, le Rwanda et le Malawi au sein de cette Task Force, coprésidée par le Royaume-Uni, pays hôte de la COP26, et les Iles Fidji ».

« Au-delà de la mobilisation des ressources adéquates, la réussite des actions programmées dans le cadre des initiatives climatiques des pays membres nécessite toutefois, de tous, plus de synergie et ce, à travers une mutualisation des efforts à tous les niveaux d’intervention, a-t-elle dit.

 » Cela constituerait ainsi la voie par laquelle nos régions respectives pourront être au rendez-vous des attentes fixées à la mise en œuvre de l’Accord de Paris, notamment la résilience des communautés et de leurs moyens d’existence avec une planète mise à l’abri du réchauffement climatique « , a souligné Mme Garama.

L’objectif de la rencontre était, pour les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays de la CCBC, de procéder à l’approbation des documents soumis à leur attention par les ministres, notamment les résultats de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, qui ont déjà été validés par le Comité de pilotage du Fonds Bleu et par les ministres des pays membres les 1er et 2 décembre 2020.

Le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo est un instrument stratégique ambitieux et innovant qui permettra à l’Afrique de contribuer à l’effort global de réduction des émissions à travers notamment la préservation du deuxième poumon mondial que constitue la forêt du Bassin du Congo.

Il est doté d’un portefeuille d’investissement de 254 projets d’un coût global de 10 milliards de dollars américains. Le Fonds Bleu devrait permettre de contribuer de façon soutenue à la résilience des populations de la région.

La CCBC compte 15 pays membres qui sont : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Kenya, Ouganda, Centrafrique, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Soudan du Sud, Tchad et la Zambie.

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