Kaffrine 28 nov (APS) – Le Conseil national de la jeunesse va désormais accentuer son plaidoyer sur l’entreprenariat, un changement de logique qui devra pousser les jeunes à s’orienter vers la création de richesses, a déclaré son président Khadim Diop.
’’Ce que nous voulons, c’est changer la logique de représentation du Conseil en s’orientant vers une logique de création de richesses’’, a-t-il indiqué samedi à l’ouverture du Grand forum de la jeunesse organisé à Kaffrine, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.
Selon lui, le constat est que ’’beaucoup pensent que le Conseil ne fait que de la représentation (…). C’est pour ça que, le Conseil national de la Jeunesse a décidé de changer cette logique et permettre aux jeunes qui représentent 65% de la population, de participer au développement économique’’.
’’Depuis les indépendances, on a appris aux jeunes à créer des mouvements, des associations, mais on ne leur a pas appris à créer des coopératives, des entreprises. Pour preuve au Sénégal, dans chaque quartier, il y a au moins deux ou trois ASC (associations culturelles et sportives)’’, a relevé Khadim Diop.
’’Aujourd’hui, pour booster l’économie, il faudra pousser ces jeunes à créer leurs propres coopératives et entreprises et, c’est ce qui explique l’organisation de ce Grand forum de la jeunesse à Kaffrine’’, a-t-il poursuivi.
Selon lui, avec la thématique de cette rencontre ’’Opportunité économique et migration’’, il s’agira de discuter sur les opportunités et potentialités de la région de Kaffrine en matière d’entreprenariat mais aussi sur la politique migratoire de l’Etat.
’’La région de Kaffrine est une région qui a d’énormes potentialités, (…). Il est donc important, d’impliquer les jeunes de cette région dans le développement économique du Sénégal’’’, a ajouté M. Diop, en présence notamment du ministre en charge de l’Urbanisme Abdoulaye Seydou Sow.
Pour sa part, le président du Conseil régional de la Jeunesse de Kaffrine, Baye Ngatou Ndiogou, a plaidé en faveur, d’une industrialisation de sa région, relevant que ’’la majeure partie des jeunes s’activent dans le secteur informel’’.