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Niger : Le Gouvernement et la Banque Mondiale tirent le bilan de la mise en œuvre du PCDS


  1 Décembre      73        Economie (20815),

 

Niamey, 1er Déc (ANP)- Après sept (7) ans de mise  en œuvre, le projet de capacité  et de performance  du secteur  public  pour la prestation  de service (PCDS) a enregistré au moins cinq (5) acquis majeurs dans le cadre du renforcement  des capacités de l’administration  publique et l’amélioration  de ses performances, selon Sa’adou Bakoye, secrétaire général du ministère du plan du Niger.

 Ce haut cadre de l’administration nigérienne a donné cette information  lors d’une cérémonie de présentation des acquis du projet, tenue ce mercredi 1er Décembre 2021, à Niamey.

 Le PCDS, note-t-on, est un projet initié par le Gouvernement du Niger avec l’appui de la Banque Mondiale dans le but de renforcer les capacités de l’administration publique  et améliorer ses performances afin  de fournir des prestations de services de qualité au Niger.

 Il devait relever plusieurs défis liés aux réformes  de la gestion des ressources  humaines de l’Etat ainsi qu’aux finances publiques  et à  l’évaluation des politiques publiques.

 «Le premier  acquis [obtenu dans le cadre de ce projet, ndlr]  est relatif à la  pertinence des activités  du projet par rapport  aux attentes du Gouvernement et des bénéficiaires », a indiqué M. Bakoye.

«Le second acquis, a-t-il poursuivi, tient à la stratégie  de mise en œuvre  cohérente adoptée par le projet  pour l’atteinte des résultats »

Selon toujours le secrétaire général au Ministère du plan du Niger «  le troisième acquis  est lié  au leadership  du projet  dans la mise en œuvre des réformes ».

« Le quatrième acquis  indéniable du projet est l’adoption  d’une démarche intégrée en matière de renforcement  des capacités  des fonctionnaires en vue  d’améliorer l’offre de formation », a-t-il énuméré.

«Enfin,  le cinquième  acquis réside  dans  la flexibilité pour le PCDS d’adapter ses interventions aux besoins et à l’évolution  des priorités du gouvernement », a-t-il ajouté.

«Cependant, si  l’appui du PCDS a servi de socle  pour  les réformes  de la  modernisation  de la gestion  des ressources humaines et des finances  publiques, certains résultats restent fragiles  et l’intégralité  des appuis a été réalisée au  niveau central  uniquement », a regretté M. Sa’adou Bakoye.

« Il va sans dire que la durabilité des résultats enregistrés  par le PCDS dépendra de l’appropriation effective des acquis par les parties prenantes, ainsi que de leur capacité à les faire perdurer », a-t-il fait prévaloir, avant d’assurer « de l’engagement de mon département ministériel à capitaliser ces résultats».

Selon Mme Joëlle Dehasse, représentante permanente de la Banque Mondiale au Niger « ces avancées ont permis au Niger de se mettre à jour avec les réglementations  en vigueur au niveau régional, en particulier de l’UEMOA, et  d’emboiter le pas vers les bonnes pratiques internationales  en matière de finances publiques».

«A travers le PCDS, des réformes structurantes  et innovantes de modernisation de l’administration publique ont été entreprises et le Niger peut en être très fier », a commenté l’ambassadrice de l’institution financière internationale.

«Le défis pour nous tous, aujourd’hui, est de capitaliser sur ces réalisations, de les consolider et de les pérenniser », a soutenu Mme Joëlle Dehasse.

Selon son coordonnateur, M. Kanta  Mahaman Sani,  le design du PCDS a connu au cours de son cheminement un reprofilage  « pour répondre  à l’impératif  d’investir de façon significative sur les fondamentaux de la gestion  publique en vue de créer les capacités nécessaires de prestation de services».

«De même, avons-nous relevé, à cette occasion, le réel  intérêt et la mobilisation effective, à nos côtés, de l’ensemble des parties prenantes », a-t-il poursuivi.

« Nous osons espérer que cette convergence d’actions  se poursuivra, pour aboutir  à un  consensus général autour des réformes  du secteur public au Niger » a, enfin, déclaré le coordonnateur du projet.

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